Il est facile de s'en prendre à Paris Hilton : critiquer ses prises de position, son passé dans le merveilleux monde de la télé-réalité, ses publications diverses sur Insta... Mais voilà : pour certains, il est BEAUCOUP trop facile de le faire. Et ca vire carrément au cyberharcèlement le plus nauséeux.
La preuve ?
Ce n'est même pas en annonçant auprès de Jimmy Fallon la sortie d'un futur album, prévu pour 2024, que l'héritière richissime de 42 ans a fait sortir les loups des bois. Non, mais simplement en se contentant de partager sur les réseaux sociaux... Un selfie en compagnie de son jeune fils, Phoenix.
Soyons clairs : Phoenix a huit mois seulement. Les haters, connus pour leur courage, s'en sont donc pris à... un bébé. Et ce, en commentant son physique, jugé disharmonieux. Oui oui. On t'explique le délire.
Ces derniers jours, des internautes s'en sont effectivement pris au bébé de Paris Hilton. Et ce car l'enfant de la star de The Simple Life n'est pas jugé conforme aux normes physiques banalisées dans notre société : la taille de sa tête est effectivement considérée par beaucoup comme disproportionnée. D'où un torrent de commentaires déplacés dont le jeune garçon a été la cible, avant que les très nombreux fans de Paris surviennent...
Ceux-ci se sont exprimés sur Instagram : "Ce n'est qu'un bébé, il est mignon et certains d'entre vous sont des malades", "Allez les gars, ne harcelez pas un bébé", "À ceux qui se moquent de son bébé, vous avez de sérieux problèmes, vous avez besoin d'une thérapie !", "C'est la honte tant d'adultes ici qui harcèlent non seulement Paris mais son bébé".
Avant que Paris elle-même ne réagisse : "Quand on vit sous les projecteurs, les commentaires sont inévitables... Mais cibler mon enfant, ou celui de quelqu'un d'autre d'ailleurs, est inacceptable. Si je ne publie pas des photos de mon bébé, les gens supposent que je ne suis pas une bonne mère... et si je le fais, il y a des gens qui sont cruels et haineux".
Paris le suggère elle même : à travers son bébé, c'est elle qu'on vise. Et la chose est systématique.
Evidemment, les années 2000 ont érigé la star en symbole ultime de la bimbo, aux côtés de Pamela Anderson ou Anna Nicole Smith. Ce qui a engendré les blagues les plus étroites et limitées sur les blondes, et tout ce genre de facéties que l'on regrettera, à peu près, à zéro pour cent aujourd'hui.
L'an dernier, la star s'était livrée dans les pages du Sunday Times à propos de son parcours (houleux) de fécondité, et l'une de ses grandes décisions à ce sujet : congeler ses ovocytes. Une initiative largement soutenue par son amie Kim Kardashian. Mais surtout une initiative qui avait, on s'en doute, suscité une forte perplexité sur la Toile - alors que la chose est plébiscitée, notamment par les militantes féministes.
"Je pense que chaque femme devrait le faire", avait-elle assurée. Sans qu'on la prenne au sérieux. Pourquoi ? Car dans la tête des gens, de par son passé sulfureux, "Paris Hilton + maternité", ça ne passe absolument pas. D'où le complexe de la "mauvaise mère" qu'évoque la célébrité.
Et un autre complexe, aussi : celui de "la maman et la putain", selon lequel les mères devraient forcément être pures, dans leur situation actuelle et leur passé, pour être de "bonnes mères". Ou, chose plus insensée encore, des mères parfaites. Ce que n'hésitent pas à avancer certains haters, quitte à s'en prendre directement... à un bébé, donc. Tristesse.