Les Jeux Olympiques 2024 à Paris n'ont pas été uniquement marqués par le triomphe de Léon Marchand ou le retour en force de Simone Biles. Tandis que la Mexicaine Aranza Vazquez Montano s'est illustrée par son plat légendaire lors d'un concours de plongeon, le perchiste Anthony Ammirati a de son côté amusé le monde entier avec... son gros paquet.
Mais parmi les athlètes qui ont le plus fait marrer les spectateurs cette année, il est difficile de ne pas citer Rachael Gunn aka Raygun, la breakeuse venue tout droit d'Australie. Et pour cause, à l'occasion de son passage sur scène (elle a perdu tous ses matchs), la danseuse a surpris tout le monde à travers des mouvements inhabituels, au point de les voir être rapidement détournés et parodiés.
Or, si cela était bon enfant au début, la situation a vite tourné au harcèlement quand une partie des internautes l'a finalement accusée de faire honte à cette discipline. Et forcément, comme vient de la confier la sportive sur Instagram, cela n'est pas facile à vivre aujourd'hui.
"Je voudrais commencer par remercier toutes les personnes qui m'ont soutenue, j'apprécie vraiment cette positivité et je suis heureuse d'avoir pu vous apporter un peu de joie dans vos vies", a-t-elle dans un premier temps déclaré. Puis, de façon plus sérieuse, l'athlète de 36 ans est revenue sur les moqueries/critiques dont elle fait l'objet depuis plusieurs jours.
"Je n'avais pas réalisé que cela ouvrirait également la porte à autant de haine, ce qui, franchement, est particulièrement dévastateur, a-t-elle confessé, attristée de voir une si belle occasion être ruinée de la sorte. Même si j'étais là-bas pour m'amuser, j'ai pris tout ça très au sérieux. Je me suis arrachée pour préparer les JO et j'ai tout donné".
Aussi, dans un message adressé à la fois au public et aux médias, Gunn a demandé : "S'il vous plait, arrêtez de harceler mes proches ou la communauté du breaking en Australie". Et de préciser : "Tout le monde a déjà suffisament souffert de tout ça, donc s'il vous plait, respecter leur vie privée."
À croire que certains ont oublié que "l'important, c'est de participer" et que tout ça ne reste... que du sport.