Après l'affaire sur les paris truqués en handball, c'est un match de football qui éveille désormais tous les soupçons.
Dès vendredi soir, à la veille du match Ajaccio-Montpellier, des opérateurs de jeux en ligne ont suspendu leurs paris sur cette rencontre. La faute à de trop grands "risques financiers", a confié Jean-François Vilotte, président de l'Arjel (Autorité de Régulation des Jeux en Ligne). "Des opérateurs et l'Autorité de régulation des jeux en ligne ont cette fois constaté des mouvements de paris atypiques pour cette rencontre", a-t-il expliqué à l'AFP.
Une version confirmée par la Française des Jeux, selon qui le match Ajaccio-Montpellier avait attiré "de nombreux parieurs" et des mises importantes. Par "prudence financière", la FDJ a donc effectivement décidé "de suspendre les paris" sur ce match. Selon une source de l'AFP, de nombreux paris donnaient Ajaccio vainqueur, alors même que le club (en lutte pour le maintien) ne partait pas favori.
Le match de Montpellier n'a pas manqué de surprendre certains observateurs. Alors qu'il menait 0-1 contre Ajaccio, le MHSC - qui porte le Wati B sur les fesses - s'est finalement incliné 2-1 après deux buts des Corses dans les 10 dernières minutes. Autre fait marquant du match ? Younès Belhanda a raté, en début de deuxième période, un penalty accordé à son équipe. Son tir pas franchement énergique n'aide pas à calmer les soupçons.
Invité à réagir, Alain Orsoni (président de l'AC Ajaccio) a préféré en rire : "C'est bien connu que Louis Nicollin a un énorme besoin d'argent, qu'il est en difficulté financière". Reste à savoir si l'Arjel, qui étudie le dossier avant, éventuellement, de donner une suite judiciaire à cette "affaire", va aussi prendre ces soupçons à la rigolade.
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