Après deux épisodes sympathiques, la série Army of Two compte bien garder ses lettres de noblesse dans la catégorie des jeux de tir coopératifs à la troisième personne réussis. Le troisième volet de la saga, Army of Two : Devil's Cartel, s'en donne en tout cas les moyens en comptant sur le savoir-faire des studios Visceral Games, les créateurs de la série Dead Space. La sortie approchant à grands pas, prévue pour le 29 mars prochain sur Xbox 360 et PS3, Electronic Arts nous a invités à essayer ce nouvel opus, en coopération bien entendu.
Goobye Salem et Rios, Hello Alpha et Bravo
Contrairement aux deux précédents jeux dans lesquels on incarnait Salem et Rios, deux agents de l'unité d'élite Tactical Worldwide Operations (T.W.O.), Army of Two : Devil's Cartel nous projette dans la peau de deux nouveaux combattants : Alpha et Bravo, des héros dénués d'identité. Parachutés au Mexique, ils auront pour mission de mettre un terme à la corruption qui ronge le pays en dézinguant littéralement toute forme de vie humaine qui se dressera devant eux.
Un héros ça va...
Cette présentation nous a confronté à une mission pour le moins corsée. L'objectif ici était double pour EA : nous montrer ô combien la difficulté sera élevée en nous confrontant à des vagues d'assaut répétées, tout en plaçant la coopération en avant. Ainsi, en nous confrontant rapidement à de nombreux ennemis plutôt bons tireurs, on se rend rapidement compte que Army of Two : Devil's Cartel est un titre qui s'appréciera avant tout à deux, en compagnie d'un compagnon réel d'infortune et non d'un ordinateur sans personnalité.
...deux bonjour les dégâts
Army of Two : Devil's Cartel enchaînera donc les phases de jeu explosives qui nécessiteront d'élaborer des stratégies en temps réel, chose plus compliquée avec un coéquipier contrôlé par l'IA. On passe donc une grosse partie de son temps à rester à couvert, à tirer quelques salves sur ses opposants, à demander de l'aide à son pote et surtout à le ressusciter si celui-ci a eu la malchance d'être pris en embuscade par une horde de mexicains armés jusqu'au dent.
Un mode "surpuissant"
"Je suis pas super fort, je suis mieux que ça même, je suis surpuissant." pouvait-on entendre dans le film La Classe Américaine. Cette phrase colle parfaitement au nouveau mode Overkill. Car si le jeu vous donnera la plupart du temps du fil à retordre, il n'oubliera pas pour autant de récompenser vos efforts en vous donnant l'occasion de vous venger comme il se doit. Une fois activé, ce mode vous transforme pendant quelques secondes en véritable machine de guerre invincible et dotée de munitions illimitées. Ceci donne lieu à des séquences en slow-motion assez jouissives mais heureusement assez sporadiques pour éviter de rendre la progression trop simple.
Des évolutions techniques timides
Visuellement, Army of Two : Devil's Cartel ne pousse pas les consoles actuelles dans leurs derniers retranchements avec notamment des animations légèrement rigides et des graphismes loin d'être mirobolants. Heureusement, la mise en scène explosive et la modélisation sympathique des rues malfamées du Mexique, renforcent l'immersion, malgré la légère impression de progresser dans des niveaux couloirs. Mais en soit, rien de bien catastrophique ne pourrait entâcher notre future balade au milieu du cartel mexicain.
En somme l'année 2013 pourrait être un bon cru pour EA. Avec Crysis 3 , Les Sims 3 University ou bien encore FIFA 13 qui a encore de beaux jours devant lui, l'editeur américain compte bien occuper une place de choix dans notre ludothèque.