
Oubliez Nicolas Sarkozy qui souhaitait nous torturer les oreilles avec la lecture de son livre, la nouvelle pub du moment qui passe absolument partout sur les réseaux sociaux est cette fois-ci portée par Michael Youn.
Depuis quelques semaines, le comédien - qui était récemment au casting de la série policière Flashback sur TF1, est en effet la tête d'affiche de Last War. De quoi s'agit-il ? D'un jeu mobile gratuit (dispo sur Apple et Android), qui est avant tout axé sur la stratégie et le développement.
Or, si ce jeu n'a rien de révolutionnaire et ressemble à beaucoup d'autres concepts du genre, il plonge Michael Youn au centre d'un harcèlement inattendu. En cause ? De nombreux internautes lui rapprochent d'être omniprésent sur leurs écrans, la faute à une campagne marketing agressive, tandis que d'autres l'accusent de faire la promo d'un jeu qui aurait tout d'une arnaque.

"On peut porter plainte pour cyberharcèlement contre la pub pour Last War avec Michael Youn sur Twitter et YouTube ou pas ?" peut-on lire sur Twitter, tout comme, "Ils l'ont payé combien Michael Youn pour qu'il me casse autant les c*uilles avec Last War", "Tu fais de la pub pour une arnaque mec. Tu devrais avoir honte", "Cette pub Last War, c'est vraiment un bon gros crachat dans la gu*ule des gens qui te suivent" ou encore, "Tu vends ton image pour une arnaque, tu devrais être honteux, ta carrière viens de se terminer avec Last War".

Des commentaires très durs qui n'ont également pas beaucoup de sens. Premièrement, l'ex-animateur du Morning live n'y est pour rien si le jeu est autant mis en avant par son éditeur. Autant envoyer les critiques de leur côté, plutôt que du sien.
Deuxièmement, contrairement à ce qu'une partie des internautes raconte, Last War n'a rien d'un jeu fake. C'est un vrai jeu. En revanche, le reproche qu'on peut effectivement lui faire, c'est que les pubs mettent en avant un gameplay qui n'est finalement pas si présent dans le jeu final (environ 10%).

Un problème ? Tout dépend du point de vue. Après tout, on le rappelle, il s'agit... d'un jeu gratuit (financé par de possibles transactions internes pour activer des bonus, à l'instar de FIFA avec Fut, Fortnite et ses skins...). De fait, si le concept ne plait pas aux utilisateurs, il suffit de désinstaller l'app.
Aussi, face à ce harcèlement en ligne, Michael Youn a réagi de deux façons. La première à travers un message posté sur Twitter, expliquant sa lassitude face aux commentaires : "Remplaçons les insultes par une bonne sieste !"
La seconde, au travers d'une vidéo filmée avec Kev Adams dans laquelle il tourne en dérision les critiques. Tandis que l'humoriste lui parle d'un jeu qui serait fake, le comédien réplique en lui expliquant, en rigolant, l'origine de la création du jeu : "Y a des programmateurs qui ont réalisé qu'il y avait des jeux fakes qui tournaient sur Internet et à partir de ces jeux fakes, ils en ont fait un vrai jeu".

De quoi faire marrer Kev Adams, qui déclare : "Appelez-moi, je suis chaud pour faire la pub. C'est combien d'oseilles ?!".
Pas sûr que cela fasse taire les critiques, mais le message est passé : il ne faut pas compter sur Michael Youn pour s'en soucier.