L'étau semble se resserrer autour des frères Tsarnaev. Si le frère aîné, Tamerlan, a été tué lors de sa traque le jeudi 18 avril, le cadet de la famille, Dzhokharn, est toujours interrogé par la police. Capturé vivant mais blessé, le jeune tchéchène de 19 ans a été inculpé la semaine dernière et risque la peine de mort.
Mais dans l'enquête sur les attentats de Boston qui ont fait trois morts et ont blessé près de 200 personnes, de nouveaux éléments viennent de faire surface. On a ainsi appris ce lundi 29 avril que des traces d'ADN féminin avaient été retrouvées sur l'une des bombes.
Il est cependant encore trop tôt pour assurer qu'une femme a bien participé aux attentats. Selon les déclarations des enquêteurs aux Wall Street Journal, ces "traces génétiques auraient pu venir, par exemple, d'une caissière qui a manipulé les matériaux utilisés dans les bombes ou d'un cheveu qui aurait pu tomber à l'intérieur par hasard".
La police n'écarte pourtant aucune piste. C'est pourquoi ils ont rendu visite à Katherine Russell, la femme de Tamerlan Tsarnaev, afin de collecter un échantillon de son ADN. Les tests devraient déterminer si les traces retrouvées sur la bombe correspondent (ou non) à elle.
Mais ce n'est pas le seul nouvel élément de l'enquête en ce début de semaine. Après avoir appris que la mère des deux frères avait eu des contacts avec des extrémistes et malgré les déclarations contradictoires de son frère, on apprend que Tamerlan Tsarnaev lui aussi aurait été en contact avec des islamistes. Ce sont les services secrets russes qui ont dévoilé l'information indiquant que le suspect des attentats avait été en contact avec deux militants extrémistes, depuis tués dans des opérations en 2012. Les frères Tsarnaev ne seraient donc pas si innocents que leurs proches le laissaient entendre...