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Bon à savoir : les personnes les plus fortes mentalement suivent ces 5 habitudes... Les Spartiates le faisaient déjà il y a 2500 ans !
Publié le 31 janvier 2025 à 10:57
Par Mathis Ferrut | Journaliste télé, people, télé-réalité
Passionné par le monde des médias depuis son plus jeune âge, la télévision n’a aucun secret pour lui. Loft Story, Star Academy, Secret Story, les Ch’tis, les Marseillais… Il est une véritable encyclopédie de la télé-réalité. Il est aussi un fan de sport (particulièrement de football et du Paris Saint-Germain), de cinéma, de séries et de musique.
Nous pouvons adapter certaines des règles de l'ancienne Sparte à la vie moderne et ainsi accroître notre force et notre résistance.
La bande-annonce de 300. Les personnes les plus fortes mentalement suivent ces 5 habitudes qu'utilisaient déjà les Spartiates. © Warner Bros.
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Examiner passé peut nous aider à en tirer des leçons, à la fois des erreurs que nous avons commises et des choses que d'autres ont bien faites au cours de l'histoire. C'est exactement ce que nous allons faire aujourd'hui avec les Spartiates. Vous connaissez sûrement le film 300, qui raconte la bataille des Thermopyles entre les Spartiates et les Perses. Ce n'est pas de cette adaptation cinématographique par Zack Snyder de la bande dessinée du même nom de Frank Miller dont nous allons parler aujourd'hui, mais de la force mentale dont les Spartiates ont toujours fait preuve.

Comme l'explique le National Geographic, leur mode de vie particulier et leur type de gouvernement ont poussé les autres Grecs à regarder Sparte avec admiration, mais également beaucoup de critiques. Dans notre cas, nous ne jugerons pas, nous nous contenterons de reprendre certaines de leurs règles de vie, légèrement modernisées et mises à jour, qui peuvent nous aider à être plus forts mentalement.

Se concentrer sur le présent

Les Spartiates valorisaient le "ici et maintenant" et acceptaient les difficultés comme faisant partie de la vie. Les Spartiates étaient connus pour leur pragmatisme et l'importance vitale qu'ils accordaient à la résolution des problèmes immédiats. Bien que leur discipline et leur entraînement soient la solution pratique, ils ne se concentraient pas autant que d'autres sur l'avenir, mais sur le développement de compétences et d'endurance pour le moment présent. Nous pourrions dire que les Spartiates valorisaient le "ici et maintenant", car leur mode de vie, leurs valeurs et leur approche de l'action étaient axés sur le présent.

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À partir de cette prémisse, nous pouvons retenir quelque chose de plus simple : garder le cap sur le présent. Bien que nous puissions tirer des leçons du passé, rester ancré dans celui-ci nous empêche de vivre pleinement. La psychologue Iria Reguera nous a prévenus qu'"il est temps de se concentrer sur le présent, sur notre bonheur immédiat, sur notre vie en ce moment et sur ce que nous voulons maintenant". Sur ce chemin de la concentration sur le présent et de l'attention à la psychologie positive la plus classique, il est essentiel d'accepter que les choses changent et que ce changement est une croissance.

Rechercher l'inconfort

Javier Murcia Ortuño, docteur en philologie classique, expliquait que la supériorité des Spartiates sur le champ de bataille reposait sur deux choses : la ruse et la discipline. L'agogé spartiate, un entraînement extrême pendant l'enfance, était une discipline pure et même si aujourd'hui l'entraînement spartiate n'est pas un entraînement à proprement parler, comme on nous l'explique dans Vitónica, mais plutôt "une philosophie d'entraînement", ce qui demeure, c'est l'inconfort. Les Spartiates pensaient que la croissance et la force venaient en sortant de sa zone de confort. En allant plus loin et en acceptant l'inconfort. Attention, on ne va pas non plus vous dire de vous lever à trois heures du matin pour aller courir parce que cela va vous rendre mentalement plus fort.

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Accepter l'inconfort peut consister à assumer de nouvelles responsabilités ou de nouveaux défis qui vous poussent au-delà de vos capacités actuelles. C'est-à-dire, s'exposer à ce que l'on ne connaît pas pour que cela nous fasse grandir, et cela fonctionne dans tous les domaines. En vous exposant régulièrement à des situations inconfortables, vous développerez une plus grande confiance et une plus grande force mentale, et vous travaillerez également votre résilience, qui se cultive en affrontant l'adversité et en apprenant d'elle.

Cultiver un état d'esprit de croissance

Les Spartiates considéraient les défis et l'adversité comme des opportunités de croissance et d'amélioration. C'est pourquoi ils s'entraînaient constamment pour s'améliorer. Ils savaient que les erreurs faisaient partie du processus d'apprentissage, ce que l'on appelle aujourd'hui en psychologie un état d'esprit de croissance. Carol Dweck, psychologue et professeur à Stanford, définit l'état d'esprit de croissance comme le contrepoint de l'état d'esprit fixe. Les personnes ayant un état d'esprit fixe pensent que leurs capacités intellectuelles sont inamovibles et ont tendance à aborder l'apprentissage en évitant les défis, car elles pensent que le fait de devoir travailler dur ou de faire des erreurs signifie qu'elles n'ont pas de grandes capacités.

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En revanche, les personnes qui ont un état d'esprit de croissance pensent que les compétences peuvent toujours être développées et sont plus susceptibles de considérer l'effort comme un moteur de l'apprentissage et les échecs comme des occasions de développer de nouvelles compétences. Les Spartiates, vus sous cet angle, avaient un état d'esprit de croissance.

L'une des façons de cultiver un état d'esprit de croissance est d'accepter l'échec comme une expérience d'apprentissage. Lorsque vous êtes confronté à une erreur, ne vous culpabilisez pas et réfléchissez à ce que vous pouvez apprendre de ce qui s'est passé. Utilisez le retour d'information pour vous améliorer et relever les défis de l'avenir en sachant que vous ne commettrez pas la même erreur.

Développer l'autodiscipline

Maximus Z. Russell affirme dans son livre Spartan Self-Discipline que l'autodiscipline est la clé de la liberté. En d'autres termes, l'autodiscipline n'est pas une contrainte, mais un outil qui nous permet de prendre le contrôle de notre vie et d'atteindre nos objectifs parce que nous sommes capables de contrôler nos impulsions et de prendre des décisions conscientes. Dans le cas des Spartiates, l'autodiscipline était fondamentale pour leur succès au combat. Chaque membre devait être capable de s'engager pour son armée.

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Selon la psychologie, l'autodiscipline est une compétence qui nous permet d'atteindre nos objectifs à long terme. Elle nous aide à rester concentrés et à éviter les distractions, ce qui augmente notre productivité. Elle est également associée à un bien-être et à un bonheur accrus, car les personnes qui font preuve d'une plus grande autodiscipline ont plus de chances d'atteindre leurs objectifs, ce qui, selon les experts, leur procure un plus grand sentiment d'accomplissement et de satisfaction. L'autodiscipline s'est même avérée être un meilleur prédicteur de la réussite scolaire que le quotient intellectuel.

Faire de l'exercice physique

Les effets de l'exercice physique sur la santé mentale et cérébrale ont été démontrés à de nombreuses reprises. Par exemple, l'exercice physique aérobie protège contre la maladie d'Alzheimer selon une étude récente, a des effets antidépresseurs et est essentiel pour améliorer l'humeur, ralentit le vieillissement, influence la mémoire et améliore les capacités cognitives selon les experts. 

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La pratique d'un sport nous permet non seulement de rester en forme et plus actifs, mais aussi de prendre soin de notre cerveau et de notre santé mentale et de nous aider à être plus résilients, une aptitude étroitement liée à la force mentale.

Article écrit en collaboration avec nos collègues de Trendencias.

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