Damso a frappé très fort avec la sortie de son nouvel album "Lithopédion", le 15 juin 2018. Pour preuve, le rappeur belge a battu un record en streaming avec 61 millions de streams dès la première semaine et a atteint les 86.000 ventes, si on compte le streaming, en deux semaines. Son opus, porté par "Ipséité" et "Smog", a donc réalisé un excellent démarrage, prouvant que la polémique avec l'hymne belge pour la Coupe du Monde 2018 n'a pas porté préjudice à Damso.
Pour ceux qui ont déjà oublié cette affaire, l'Union belge de football a refusé que l'artiste de 26 ans soit l'interprète de l'hymne national des Diables Rouges pour le Mondial après que plusieurs personnes ont jugé ses paroles sexistes et irrespectueuses envers les femmes : "Cette controverse est en contradiction avec tout ce que l'URBSFA représente et éloigne l'attention de toutes les valeurs dont notre Fédération se fait le porte-drapeau. Cela explique pourquoi nous avons décidé (de commun accord) de mettre fin à la collaboration avec Damso", a posté la fédération belge de football sur Twitter.
Trois mois après ce bad buzz, Damso sort enfin du silence pour donner sa version : "Avec l'affaire de l'hymne national, j'ai divisé le pays", explique l'interprète de "Mosaïque solitaire" dans une interview accordée à Moustique avant d'avouer que cette histoire ne l'a pas forcément atteint : "Cette affaire n'a pas changé ma vie. Je l'ai prise avec légèreté. Ça m'a fait marrer. Je rappelle que la polémique n'est venue que d'un côté. Des médias et des personnes ont commencé à dénoncer un rappeur qu'ils n'écoutent pas et une musique dont ils ne maîtrisent pas les codes. Je pense tout simplement qu'on ne parle pas la même langue. C'est tout."
Damso confie ensuite la raison pour laquelle il est resté discret sur cette affaire : "Sur les forums Internet, les gens se lâchaient et ça tombait parfois dans le racisme primaire. La masse rend les gens bêtes. J'ai préféré ne pas répondre et prendre du recul. Je me suis concentré sur ma musique."