Alors que Django Unchained a permis à Quentin Tarantino d'exploser de nombreux records personnels, le film vient une nouvelle fois d'écrire l'histoire du réalisateur. Tandis que la plupart des pays ont déjà découvert l'oeuvre ultra badass du papa de Kill Bill, c'est au tour de la Chine de le diffuser. Et pour une fois, il n'y a presque pas eu de censure.
Première fois de Tarantino
Allelujah, Quentin Tarantino débarque enfin en Chine. Alors que le réalisateur américain est déjà l'auteur d'énormes succès comme Pulp Fiction, Kill Bill, Unglorious Basterds... la Terre du Milieu n'avait pas encore eu la chance d'accueillir l'un de ses films. La raison ? Le pays n'hésite jamais à censurer les films à cause des scènes de violence, d'insulte ou de nudité (soit tous les films de Tarantino) et seuls 34 films étrangers par an ont le "privilège" d'être diffusés là bas.
Pourquoi maintenant ?
Toutefois, alors que le dernier né de Tarantino est toujours aussi violent et même à l'origine de nombreuses polémiques, on peut se demander pourquoi celui-ci est enfin diffusé en Chine. La réponse est finalement presque simple et un peu tordue.
Une petite attaque ?
Ce n'est pas nouveau, la Chine est en froid avec les USA. Par conséquent, dès qu'un petit tacle envers son adversaire est possible, le pays ne va pas s'en priver. Or, Django Unchained est un véritable plaidoyer prouvant que l'Amérique n'a pas toujours été un si beau pays et qu'il a été à l'origine de nombreuses horreurs avec l'esclavage.
La censure en panne
On vous l'avait dit, c'est un peu tordue comme raison, mais elle est pourtant confortée par le fait qu'une seule petite minute du film a été censurée, contrairement à Skyfall ou encore Titanic... Et la censure en Chine, c'est un vrai sport olympique !
A moins finalement que ce soit tout simplement parce que le film est porté par Leonardo Dicaprio qui est le chouchou des Chinois et qu'il a remporté de nombreuses récompenses... Mais on ne va pas se le cacher, c'est beaucoup moins fun et intéressant comme excuses.