"J'ai quitté le harcèlement scolaire pour en retrouver un autre sur Internet. Je pensais pas vraiment que ça allait m'arriver, mais bon ça a été le cas". Voilà ce que confie tristement EnjoyPhoenix dans une vidéo de Jeremstar consacrée au harcèlement. Et vous allez le (re)découvrir, la vidéaste a connu de nombreuses périodes compliquées ces dernières années, la faute à des Internautes aussi stupides qu'irresponsables.
"Après Danse avec les stars et mon passage dans Fort Boyard, l'exposition [médiatique] a été tellement importante que je recevais plus de messages du style 'T'es grosse'" rappelle froidement EnjoyPhoenix, avant de dévoiler une anecdote peu réjouissante : "Quand j'ai participé au Meilleur Pâtissier c'était 'Ah regardez-la EnjoyPhoenix, les gâteaux faut les faire, faut pas les manger'."
Des insultes très difficiles à entendre au quotidien, qu'elle n'a d'ailleurs jamais compris : "Tu te dis 'Non mais attend, là on est en train de juger mon physique, pas ma personnalité'. Juger quelqu'un sur son physique, c'est juste le truc le plus bas qu'on puisse faire sur Terre."
Et surtout, ne venez pas lui dire qu'elle exagère. Alors qu'elle s'en prenait "plein la gueule" tous les jours (et encore aujourd'hui) à base de remarques comme "'T'es immonde', 't'es obèse', 't'es dégueulasse', 'va faire du sport'", Enjoy Phoenix confesse que ces messages ont fini par avoir un véritable impact sur son quotidien.
Premièrement, elle n'arrivait plus à agir de façon innocente, tout ce qu'elle faisait était calculé : "Je savais même plus ce que je devais sortir comme vidéo, et je commençais à stresser quand je postais une photo sur Instagram, j'avais tendance à vouloir la 'face-tuner', enlever des endroits de mon corps que j'aimais pas. Ou sur YouTube, faire le montage et me rendre compte que je paraissais vraiment trop grosse sur la vidéo donc je ne la postais pas. J'anticipais déjà ce que les gens pouvaient dire sur moi, ça devenait une obsession."
Deuxièmement ? "Les gens me donnaient des complexes que je n'avais pas forcément à la base. Ils me faisaient me sentir mal." Une confession terrible dont elle n'hésite pas à faire porter une partie de la responsabilité aux médias, coupables selon elle de participer à la mise en avant de ces lynchages en retweetant certains messages ou colportant régulièrement de fausses rumeurs.