Esprits Criminels saison 10 : Spencer Reid bientôt badass ? Le souhait de Matthew Gray Gubler

Diffusée depuis 2005 à la télévision américaine, Esprits Criminels entrera à la rentrée de septembre dans sa saison 11 aux Etats-Unis. A l'occasion de l'arrivée de la saison 10 en France sur TF1, Matthew Gray Gubler était invité au 55ème Festival de télévision de Monte Carlo. L'acteur s'est confié lors d'une table ronde sur son personnage, Spencer Reid, sa place dans la série mais aussi son futur. Découvrez aussi la demande particulière qu'il aimerait faire aux scénaristes.

PureBreak : Qu'aimez-vous le plus chez votre personnage, Spencer Reid ?

Matthew Gray Gubler : Ce qui fait en partie le succès d'Esprits Criminels, c'est que chaque téléspectateur peut s'identifier à un personnage de la série. J'apprécie le fait que Reid puisse aider les personnes qui se sentent un peu exclues ou étranges et les aide à se sentir plus acceptées. Pour moi, il est vraiment une inspiration de ce point de vue là.

Que pensez-vous de l'évolution de votre personnage au fil des années ?

Jouer un personnage sur autant de temps est un vrai cadeau car cela m'a permis de créer, de lui trouver des nuances, de changer des choses. J'aime beaucoup l'évolution de Reid et ce que j'aime aussi, c'est ne pas savoir ce que l'avenir va lui réserver. Ce que j'espère, c'est qu'il va continuer à grandir. Au fil des années, on devient presque un ami pour le téléspectateur et j'espère simplement que je peux inspirer certains d'entre eux.

Comment faites-vous pour garder de la fraîcheur dans votre personnage après si longtemps ?

Je change de coupe de cheveux (rires). Plus sérieusement, même si je joue toujours dans la même série, j'ai vraiment l'impression que chaque jour est un jour nouveau. Dans ma carrière, j'ai toujours utilisé ce qui m'arrivait dans la vie pour nourrir mon personnage par exemple s'il fait froid durant le tournage d'une scène, j'inclus cela dans le personnage de Reid. J'essaie de faire exister mon personnage dans la réalité et ça me permet de garder beaucoup de fraîcheur.

Si vous pouviez suggérer une chose aux scénaristes pour votre personnage, qu'est ce que ce serait ?

J'aimerais vraiment défoncer une porte ! Shemar Moore le fait tout le temps et moi aussi j'aimerais bien essayer (rires).

Que feriez-vous si vous deviez quitter la série ou si votre personnage se faisait tuer ?

Je ne sais pas trop. Pour être honnête, je n'avais jamais pensé que la série durerait si longtemps. Je pense que je continuerai à me concentrer sur le côté créatif. Je suis très heureux de faire partie de ce monde de divertissement et chaque seconde passée à divertir les gens est un vrai cadeau.

Qu'est ce qui est le plus dur dans votre travail : apprendre les termes scientifiques ou parler très vite ?

Cela fait 10 ans que je joue dans la série, la rapidité et les termes scientifiques sont devenus des choses assez naturelles pour moi. Pour le fait de parler vite, je ne m'en étais jamais rendu compte avant qu'on me fasse la remarque il y a deux ans (rires). En ce qui concerne le jargon, c'est un vrai travail de mémoire mais c'est une chose qui me plait.

Vous avez aussi réalisé plusieurs épisodes. C'était un rêve depuis longtemps ?

Oui ! Quand j'ai commencé à Hollywood, je voulais être réalisateur. J'ai suivi des études pour faire ce métier et c'est un peu par surprise que j'ai commencé à être acteur dans Esprits Criminels. J'ai réalisé un épisode pour la première fois dans la saison 5 et ça a été une aventure incroyable, j'adore ça. Je suis très fier des 8 épisodes que j'ai réalisés. Quand la série sera terminée et que j'aurais plus de temps, je me tournerais certainement vers la réalisation.

La série a déjà été visée par de nombreuses critiques concernant son côté très sombre. Quel est votre avis sur la question ?

Tout le monde a son opinion sur tout. Quand je regarde la série, je vois une équipe de héros très altruistes qui sauve des familles et qui arrête des tueurs. Mais si quelqu'un d'autre y voit un côté sombre, je peux comprendre. Ce n'est simplement pas mon point de vue. Je préfère me focaliser sur le côté optimiste. Dans la rue, on m'arrête souvent pour me dire 'Grâce à votre série, j'ai décidé de devenir policier'. Personne ne m'a jamais dit 'Grâce à vous, j'ai tué un chien' (rires).

Propos recueillis par Aubéry Mallet lors d'une table ronde.

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