Depuis plusieurs mois, Facebook améliore la sécurité de ses services. En mai dernier, la plate-forme a notamment introduit une nouvelle fonction qui permettait de faire appel à un ami en cas de compte piraté. Mais le réseau social préféré des internautes n'est pas à l'abri d'une ou plusieurs failles passées inaperçues et doit parfois compter sur l'expertise d'informaticiens extérieurs pour les déceler et les corriger.
La semaine dernière, Khalil Shreateh, un chercheur palestinien expert en sécurité informatique, a ainsi découvert un bug sur la plate-forme et décide, plutôt que d'en tirer profit, d'alerter les développeurs de Facebook. Mais voilà, malgré ses indications par mail, les services de sécurité du réseau social ne décèlent aucun problème majeur et décide de ne pas donner suite à l'avertissement du chercheur, qui ne s'est pas pour autant laissé abattre en faisant appel aux grands moyens.
Pour démontrer son existence, Khalil Shreateh n'a rien trouvé de mieux que de l'exploiter en piratant le mur de... Mark Zuckerberg. La faille permet en effet de poster un message sur le mur d'une personne même si elle ne se trouve pas dans vos amis. Il va pourtant très vite regretter son geste. Plutôt que de toucher la prime de 500 dollars promise à quiconque trouve un bug, le chercheur a vu son compte être suspendu sans sommation, en attendant que ses intentions soient clairement définies.
Il passera désormais par la fonctionnalité "Bug Report", chose qu'il n'aurait pas faite et que lui reprocherait Facebook.
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