Que l'on soit féru d'expos ou hyper casanier, nerd de rap ou cinéphile, les bons plans ne manquent pas pour s'assurer un week-end de qualité. Et ce, sans mettre à sec son porte-monnaie. Il suffit juste de suivre le guide.
C'est le genre phare de ces deux derniers mois : le film de procès. Après Oppenheimer et Anatomie d'une chute, Le procès Goldman débarque en salles et délivre une véritable leçon de cinéma. Aucun hasard, on retrouve d'ailleurs au casting de ce film français le coscénariste du palmé Anatomie..., dans le rôle d'un avocat. L'excellent Arthur Harari, compagnon de Justine Triet.
En relatant le jugement de Pierre Goldman, militant d'extrême gauche accusé dans les années 70 d'avoir assassiné deux pharmaciennes aux alentours de Bastille, le cinéaste Cédric Kahn donne le la à des acteurs admirables sous couvert d'une histoire (vraie) captivante où s'emmêlent entre deux rhétoriques des enjeux politiques... Encore brûlants d'actualité, un demi siècle plus tard ! On ne te dit pas pourquoi, tu le découvriras.
Le Festival High Five, c'est une réf sur la scène des festivals pluriels. La preuve : jusqu'au 1er octobre, on pourra notamment y savourer des concerts, des séances de cinéma (en plein air : le bonheur), mais aussi des conférences, du stand up, des animations diverses...
L'occasion de savourer du rap au gré des concerts de la soirée du samedi 30 : Bekar, Nayra, Kéroué, Naga, mais aussi Disiz. Tous les horaires sont à retrouver ici, et la billetterie se gère de ce côté là. Alors, qu'est-ce qu'on attend ?
C'était l'un des meilleurs albums rap de l'an dernier, et l'un des meilleurs albums tout court en fait. Le bien nommé "L'amour", c'est une masterclass constante de Disiz : entre gimmicks entêtants, airs de lover, mélancolie terrible, une sorte de confusion des sentiments qui mixe rencontres de choc (ce duo ultra viral avec Damso) et balades à la cool attitude prononcée (Emoji soleil jaune : un classique instantané).
O joie : "L'amour" revient justement sous la forme d'une réédition, augmentée de quelques titres qui permettront de prolonger le voyage commencé en 2022. On streame ca fort.
Depuis ce 27 septembre et tout le week-end durant vont être mis en ligne sur Netflix les courts-métrages constituant la dernière oeuvre du grand Wes Anderson, réalisateur de La famille Tenenbaum et Asteroid City : les adaptations du plus controversé des auteurs pour enfants et surtout l'un des meilleurs, Roald Dahl (Charlie et la Chocolaterie, Matilda).
Anderson a décidé de transposer en fictions de trente minutes max certaines des meilleures nouvelles du romancier : La Merveilleuse Histoire de Henry Sugar, Le Cygne, Le Chien de Claude, Venin... Un projet déjà acclamé par le public et la critique outre-atlantique : inspiré, décalé, déroutant, poétique...
Une exposition gratuite, en pleine Fashion Week, dédiée au plus iconique des parfums ? Faut-il vraiment en dire plus ? Ca se passe du 27 septembre au 8 octobre aux Beaux-Arts de Paris (13 quai Malaquais, dans le sixième) et l'événement a de quoi en enchanter plus d'un : une rétrospective qui entre robes de hautes coutures et jardins célèbre la "création olfactive" de Christian Dior et explique pourquoi ses senteurs obsèdent tant depuis 1997.
Comme Charlize Theron, on adore.
Pour la réalisatrice, scénariste et militante féministe Andréa Bescond, Les chatouilles, à (re)découvrir ce dimanche 1er octobre à 21h10 sur France 2, est une oeuvre aussi intime que politique. De celles qui doivent générer une prise de conscience collective. L'histoire d'une enfant victime d'abus sexuels, et qui, une fois adulte, s'exerce à vivre sa vie de manière aussi "normale" que possible. Est-ce si facile lorsque l'on a été, que l'on est, détruite ?
A l'heure de #MeTooInceste et des mouvements de sensibilisation aux violences sexuelles, soutenus par des personnalités comme Emmanuelle Béart, ce film à la force émotionnelle indéniable acclamé par le public, et adapté d'une pièce de théâtre tout aussi remarquée (un spectacle de danse plein de colère), est plus que jamais nécessaire.