Dans la tourmente depuis plusieurs mois suite à des accusations de plagiat, Gad Elmaleh répondait avec humour, via son personnage Chouchou : "Les haineux, quelque part, eux-aussi, leur coeur il saigne. Alors ce soir, on va leur dire, qu'ils aillent tous se faire bien... cajoler. Je vous aime". Ce mardi 9 avril 2019, c'est sans déguisement que l'humoriste a réagi aux accusations dans une interview accordée à Nikos Aliagas dans la matinale d'Europe 1.
"Mon métier d'humoriste ne se résume pas à une liste de blagues. Ce que je propose, c'est un regard et une vision du monde, c'est un univers. Si c'était ça, il y aurait 4 000 Jamel Debbouze, 2 350 Florence Foresti et 300 000 Jerry Seinfeld.", se défend-il. Il trouve ça "normal", ajoutant que "les gens ne savent pas comment ça fonctionne".
L'humoriste explique alors qu'une "observation n'appartient à personne" et prend un exemple : "Est-ce que vous avez déjà mis un truc dans le micro-onde, vous l'avez fait chauffer, au bout de quatre minutes vous le ressortez, le plat est brûlant et l'intérieur est froid. Ce n'est pas une invention. Mais c'est un point de départ pour écrire un petit sketch. Ce n'est pas la même vanne. C'est une observation qui n'appartient à personne. C'est un point de départ et après libre à toi de dire ce que tu veux là-dessus. Un mec bourré qui titube, ça ne t'appartient pas, ça ne m'appartient pas, sinon on déposerait la vie ! Plus personne ne parle d'amour, de sexualité, d'être bourré, de voyager...".