C'est une triste réalité qui nous a brûlé les yeux, on peut avoir les plus grosses audiences à la télévision et ne pas avoir de moyens lors d'une adaptation. Si le gameplay est passable dans son genre et que les enquêtes et l'univers restent fidèles à la série, ce sont les graphismes qui viennent tout gâcher. A moins d'avoir mangé 20 gros sandwichs d'How I Met Your Mother, d'être myope et sans lunettes et de croire que l'on est encore dans les années 90, vous serez obligés de pleurer, vomir et casser votre console devant les "personnages".
Vous pensiez qu'il était impossible de faire pire que les saisons 2-3-4 de Prison Break ? Pauvres naïfs, c'était mal connaître les pros du marketing. Face au succès de la série, ces derniers ont décidé de créer un jeu vidéo tiré de la première saison, massacrant la seule qui restait à sauver. Résultat ? L'intelligence artificielle est aussi absente que le talent des scénaristes, et le gameplay est encore plus épouvantable que les graphismes. Une boucle bouclée faisant mal à notre coeur de sériephile.
Vous avez toujours rêvé de vous glisser dans la peau d'un docteur ? Un conseil, oubliez Grey's Anatomy, les personnages passant plus de temps à se tourner autour qu'à prendre soin des patients. Et le jeu vidéo l'a bien compris, puisque si l'histoire suit à la lettre la série, les mini-jeux nous immergeant dans des opérations sont aussi moches qu'injouables, avec un niveau de difficulté proche du néant.
Vous êtes tristes et vous avez envie de vous changer les idées ? Alors n'achetez pas l'adaptation de Ghost Whisperer, le jeu risquant de vous faire tomber en dépression. La raison à cela est simple : on s'ennuie encore plus que devant l'émission "Voyage au bout de la nuit" sur D8. Oui, un épisode de Derrick possède plus de rebondissement et tension que ce jeu. C'est répétitif, moche, lent et on n'arrive même pas à lui trouver un point positif. Ah si, sa durée de vie n'est estimée qu'à 3-4 heures. Un bon gros vol de la part des développeurs, même si pour une fois on ne s'en plaindra pas...
Esprits Criminels porte bien son nom, les développeurs du jeu n'étant probablement pas très sains. Si les deux histoires inédites proposées sont plutôt sympas, le reste est une torture visuelle et ludique. Au programme ? Des graphismes plus pauvres qu'Alan de Mon Oncle Charlie et des mini-jeux tellement répétitifs et inutiles que pour une fois, on a envie de laisser le coupable s'échapper. Oui, s'il y avait vraiment une justice, ce jeu n'existerait pas...