Gérard Lanvin n'est pas du genre à faire dans la dentelle. Quand il a quelque chose à dire Gérard, il le dit sans prendre de gants. Ce dimanche après-midi, il était l'invité de Michel Drucker sur le plateau de "Vivement Dimanche" et a profité de la promo de son film Amitiés Sincères pour dézinguer quelques journalistes au passage.
Les journalistes ont mauvaise presse. Si Carla Bruni les attaque dans une chanson, Gérard Lanvin est plutôt du genre frontal. Revenant sur les critiques qui lui avaient été adressées pour son rôle de Charlie Bauer dans Mesrine, il n'a pas pris de chemin détourné et s'est adressé à "tous les crétins et les cons qui m'ont accusé d'être ridicule avec cet accent". Il profite ainsi du canapé rouge de Michel Drucker pour "régler ses comptes".
"J'emmerde tous les cons qui m'ont chié dessus"
La semaine dernière il s'était improvisé défenseur de la cause perdue Depardieu, égratignant au passage François Hollande, Mélenchon et Philippe Torreton. Il fait à nouveau parler de lui grâce à son franc-parler désormais légendaire : "J'emmerde tous les cons qui m'ont chié dessus" et persiste et signe : "J'emmerde ces connards de journalistes, qui s'amusent à nous chier dessus".
Il est vraiment pas content Gérard. Il se défend en confiant que les proches de Bauer ont tous salué sa prestation dans Mesrine. Il en profite pour revenir sur d'Edmond Vidal dit "momon" dans Les Lyonnais d'Olivier Marchal. Là encore, il n'a pas vraiment apprécié la critique d'un journaliste, "un espèce de playboy sur LCI", qui lui reprochait de "jouer comme au théâtre". "Ce mec aurait peut-être aimé faire le métier d'acteur, mais il faut des couilles pour cela" ajoute-t-il pour l'achever.
Il finit son réglement de compte en adressant un gros "fuck" à la caméra. Mieux vaut ne pas chercher des noises à Gérard...