Après avoir vu sa saison 16 être écourtée suite à l'épidémie de Covid-19 qui frappe actuellement le monde entier, Grey's Anatomy profitera de sa saison 17 pour s'attaquer à cette grave crise sanitaire. "On va évidemment parler de cette pandémie. C'est impossible de faire une série médicale et ne pas mettre en scène des intrigues médicales liées à notre époque" a notamment confié Krista Vernoff (la showrunneuse) lors d'un rendez-vous avec la presse, ajoutant plus loin, "J'ai le sentiment que notre série a l'opportunité et la responsabilité de raconter de telles histoires".
Il faut dire que les USA sont l'un des pays les plus touchés par le coronavirus. Avec une situation encore loin d'être sous contrôle, le bilan est actuellement estimé à près de 4 millions de cas confirmés pour plus de 144 000 décès et ce, aux quatre coins du pays et plus particulièrement dans les grosses villes comme Seattle - lieu où se déroule Grey's Anatomy, qui est devenue en mars dernier l'épicentre du virus aux USA.
Bien évidemment, Krista Vernoff n'a pas souhaité donner davantage d'indications sur les histoires à venir, mais on peut déjà s'attendre à énormément d'émotion et à des situations sous haute intensité. D'après la showrunneuse, les médecins qu'elle peut rencontrer et qui sont directement confrontés à cette épidémie lui livrent des témoignages bouleversants, "On est les premières personnes à qui ils peuvent parler de ces expériences. Ils tremblent littéralement, tentent de ne pas pleurer, ils sont pales... Et ils comparent ça à une sorte de guerre pour laquelle ils n'ont pas été préparés".
Une dernière comparaison loin d'être anodine pour Krista Vernoff, qui pourrait ainsi donner un rôle plus important au personnage de Kevin McKidd l'an prochain, "Ça fait partie de nos grosses discussions concernant Owen qui [grâce à ses années à l'armée] est l'un de ceux qui a réellement été formé pour ce genre de choses, à l'inverse de beaucoup d'autres médecins". Moins d'intrigues amoureuses et plus de leadership pour le médecin ? On ne va pas dire non ! Et pour une fois, on ne pourra pas dire qu'il est à l'origine de toutes les catastrophes de l'hôpital.