Révélé dans la série Heartstopper (Netflix) adaptée du roman graphique du même titre signé Alice Osman dans laquelle il incarne Charlie Spring, Joe Locke vit un début de notoriété particulier. Là où l'histoire met en scène les premières relations amoureuses homosexuelles de Charlie, permettant ainsi à une partie du public de se sentir enfin représentée, cette inclusivité ne plait malheureusement pas à tout le monde.
Depuis la sortie de la saison 1 sur la plateforme de streaming, le comédien est au contraire régulièrement la cible de critiques, moqueries et insultes, qu'elles soit homophobes ou simplement haineuses vis-à-vis de son physique. Une situation tristement loin d'être inédite, mais à laquelle Joe Locke a décidé de réagir.
Sur Twitter, l'acteur a dans un premier temps partagé les mots clés qui peuvent ressortir lorsque l'on tape son prénom dans la barre de recherche comme "Gay" ou "Moche", avant de dévoiler sa lassitude face à de tels comportements. "Ahhh, charmant, a-t-il déploré. Tout le monde peut avoir son opinion, mais sachez que l'on peut voir la plupart des trucs que les gens postent en ligne". Sous-entendu : ce n'est pas parce qu'il est aujourd'hui connu que les messages passent inaperçus et ne le touchent pas.
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Malgré tout, n'ayez crainte, ce comportement honteux de la part de certains internautes n'entache en rien la motivation de l'acteur à continuer à raconter de telles histoires. Alors qu'il a récemment confié à The Independent sa fierté de voir la communauté LGBTQ+ être enfin représentée grâce à Netflix, "J'espère que les gens se retrouveront dans la série. Je veux dire aux jeunes personnes queer, 'Vous méritez d'avoir cette histoire. Ce bonheur est à votre portée'", Joe Locke a désormais de grandes ambitions pour la suite de sa carrière.
Interrogé sur le type de rôles qu'il aimerait incarner dans le futur, Joe Locke a tout simplement confessé : "J'aimerais pouvoir jouer le premier prince gay de Disney. Ca serait un rêve". Pour l'heure, on ne sait pas si Disney est suffisamment ouvert pour ça, mais on croise les doigts.