Les jeunes peuvent eux aussi être touchés par le coronavirus. En France, une adolescente de 16 ans est décédée du Covid-19, au Portugal, c'est un ado de 14 ans qui a succombé à la maladie, en Belgique, une fille de 12 ans, au Royaume-Uni, un garçon de 13 ans et en Angleterre, un jeune italien de 19 ans. Le virus a donc été sous-estimé, mais heureusement, des personnes en guérissent, comme Inès, âgée de 19 ans.
Elle a accepté de témoigner dans le format Tilt de PRBK. Inès nous raconte que tout a commencé il y a deux semaines, le 14 mars 2020 plus précisément : "J'ai commencé à ressentir des maux de tête, de la fièvre et de la fatigue. Puis, six jours plus tard, j'ai commencé à ressentir une gêne respiratoire, des essoufflements. C'est à ce moment-là que je me suis dit que j'avais peut-être le coronavirus et que j'ai décidé d'appeler le 15." Elle a ensuite été hospitalisée "en service pneumologique".
De là, elle a été placée sous oxygène : "il n'y a pas vraiment de traitement. A l'hôpital, on m'a juste donné des Doliprane comme on pourrait le faire à la maison. C'est vraiment le repos qui peut arranger les choses." Inès confie ensuite n'avoir "jamais vu le visage des soignants et des infirmières" à cause de leurs combinaisons et leurs masques : "c'est assez impressionnant de ne pas voir qui nous soigne."
En tout, elle est restée quatre jours à l'hôpital et si aujourd'hui, elle "pense être totalement guérie", elle n'est pas immunisée à 100% contre le coronavirus. Résultat ? "Je devais continuer à porter des masques, à rester dans ma chambre enfermée. Mes parents m'apportaient mon déjeuner dans ma chambre", nous explique-t-elle.
Inès délivre ensuite un message pour demander à tout le monde de rester vigilants : "Je pense qu'on n'est pas à l'abri, en étant jeune, de cette maladie. Ce n'est pas une simple grippe, comme on le dit. Il faut vraiment rester attentif et même si ce n'est pas pour soi, le faire pour ses parents, sa famille parce qu'on peut être porteur sain et contaminer d'autres personnes. On est tous responsables dans cette crise (...) Si on présente des symptômes, je conseille de s'éloigner directement de sa famille pour éviter de la contaminer, même si ce n'est pas le coronavirus. Il faut aussi voir l'évolution de la maladie. Si c'est vraiment handicapant et si on a des difficultés à respirer, il ne faut pas hésiter à appeler le 15."
L'interview intégrale d'Inès est à découvrir dans notre diaporama.