Jeremstar, star de Snapchat et blogueur de télé-réalité parfois plus connu que les candidats eux-mêmes, a réussi à obtenir son portrait dans le très sérieux journal Libération. Celui qui aurait refusé de co-animer le Mad Mag avec Ayem Nour pour se consacrer à ses propres projets leur a notamment raconté comment il a eu envie d'acquérir de la notoriété, pensant qu'il serait heureux s'il devenait célèbre.
Marqué par les débuts de la télé-réalité avec Loft Story et désireux de participer à une émission de télé-réalité, Jeremstar commence alors à apparaître sur nos écrans de télévision, créant souvent polémique en se dénudant. "On m'appelait pour le buzz" se souvient-il, "J'avais envie de voir si faire de la merde allait captiver les gens".
Mais la vermine, comme il aime à se surnommer lui-même, n'est plus certaine de vouloir participer à un programme de télé-réalité. Ce qui le fait douter ? "Se retrouver enfermé dans une maison avec des morues siliconées et des gens qui ne savent pas parler français" ne l'enchante pas vraiment. Alors il passe de fan prêt à tout pour percer à "parasite médiatique", dixit Jeremstar lui-même.
Mais le blogueur tient cependant à mettre les choses au clair : "Je ne suis pas le mec sans foi ni loi qui balance et qui détruit les gens. J'ai à coeur de les écouter. Quand j'en ai une en pleurs au tél et que je parle après à sa mère, je suis obligé de l'aider". Dénonciateur dévoilant les coulisses de la télé-réalité avec un phrasé acerbe, Jeremstar devient une star grâce à ses deux sites (Jeremstar.fr et Gossip.fr), ses interviews dans le bain diffusées sur sa chaîne Youtube, ou encore ses stories Snapchat qui mettent en scène sa vie quotidienne.
Le roi des Jeremstarlettes est devenu si connu qu'il a même publié son propre livre comme Nabilla Benattia. Intitulé "Télé-réalité : le manuel pour percer", son ouvrage continue de faire des heureux. Toujours en déplacement, que ce soit pour des séances de dédicaces, des booking en boîte de nuit ou encore pour des interviews, Jeremstar est un vrai businessman. Son entreprise éponyme qui compte quatre salariés va même approcher les 800.000 euros de chiffre d'affaires en 2016. Un beau chiffre !