A moins que le coronavirus ne joue encore un mauvais tour au film, c'est le 25 novembre prochain que Kaamelott : Premier Volet débarquera au cinéma. Une sortie très attendue des fans, mais également d'Alexandre Astier, le réalisateur / acteur de cette fiction. Il l'a rappelé au micro de BFM, comme l'indique son titre, ce film ne sera que le premier épisode d'une trilogie qu'il espère pouvoir mener jusqu'au bout.
Interrogé sur la possibilité d'un film "auto-conclusif", l'interprète d'Arthur a tout simplement déclaré, "Vous me demandez si je l'ai fini en laissant une ouverture au cas où ? Non, non. Ce n'est pas au cas où. C'est juste pas fini." Traduction : préparez-vous déjà à assister à un cliffhanger à la fois frustrant et excitant.
Un choix osé quand on se souvient des difficultés rencontrées au moment de monter ce premier projet, "on va voir comment ça se passe, si les gens l'aiment suffisamment pour que je continue cette trilogie dans les années qui viennent", mais parfaitement réfléchi et qu'il assume. Selon lui, rien n'a été fait au hasard durant la préparation.
Premièrement, afin d'attirer le plus de public en salles et ainsi convaincre les studios de continuer l'aventure, le papa de Perceval et Karadoc a tout fait pour rendre ce film "totalement compréhensible par quelqu'un qui n'a rien vu de la série." Un vrai bon point.
Deuxièmement, si Alexandre Astier a fait le pari d'écrire ce film avec l'idée qu'il y aura forcément deux suites derrière, c'est pour éviter aux spectateurs d'être passifs devant l'écran et leur permettre à l'inverse de s'impliquer émotionnellement dans cette histoire. Aussi, afin de donner aux spectateurs l'envie d'en voir toujours plus, il s'est inspiré d'une autre saga culte du cinéma, "Il y a une fin que j'adore, c'est celle de L'Empire contre-attaque. Elle est bizarre, cette fin. [Luke] est là, devant la vitre, il vient de se faire réparer la main, il est encore tout crade de son combat. On laisse le méchant en position de puissance énorme. Celui qui veut s'arrêter là, il s'arrête là. Il s'est passé quelque chose. La fin du film [Kaamelott], elle est... si on veut s'arrêter là, on s'arrête là, mais ça serait dommage".
Cela suffira-t-il à attirer du monde dans les salles et à provoquer un excellent bouche à oreille ? Rendez-vous cet automne pour le découvrir.