En plus de ses tweets délirants sur Donald Trump, entre autres, Kanye West a de nouveau craqué dans le live sur TMZ, sur un autre sujet plus que délicat, à savoir l'esclavage. Après avoir avoué avoir fait de la chirurgie esthétique, le mari de Kim Kardashian a déclaré : "On entend parler de l'esclavage qui a duré 400 ans. Pendant 400 ans ? Ça ressemble à un choix". Une remarque qui a fait un tollé sur les réseaux sociaux. Les twittos ont même créé une pétition, déjà signée par plus de 7.000 personnes, demandant à adidas d'arrêter de collaborer avec le rappeur.
"Nous devrions pouvoir discuter ouvertement de sujets douloureux" avait tweeté Kanye West, tentant de faire passer un peu mieux la pilule et de calmer les esprits. Au départ, la griffe aux trois bandes n'a pas réagi à la polémique. Mais Kasper Rørsted, le PDG d'adidas, a fini par indiquer à Bloomberg TV qu'il s'agit "de remarques que nous ne pouvons évidemment pas soutenir". Mais est-ce suffisant pour stopper la sortie des Yeezy, les chaussures imaginées par le roi des bad buzz et produites par la marque ?
Le patron d'adidas, même s'il ne soutient pas les propos de Kanye West sur l'esclavage, a avoué ne pas avoir envie de le virer. Pourquoi ? Peut-être parce que les Yeezy, vendues en éditions limitées, créent un engouement tout aussi incroyable que chaque drop Supreme. Et parce qu'apparemment, il est fan du design de ces sneakers.
Kasper Rørsted a ainsi avoué que "Kanye a été, et est toujours, une part très importante de notre stratégie", avant de préciser que sa créativité est aussi un point essentiel qui l'empêche de le lâcher : "Il a été un fantastique créateur". Du coup, on devrait encore pouvoir acheter ses baskets dans les boutiques/sites adidas pour un bon moment.