Aurait-il fumé de l'herbe ? Tombé sur la tête ? Ou aurait-il plongé dans une potion magique, bien différente que celle d'Astérix et Obélix ? Kanye West nous avait habitué à son ego surdimensionné et à son amour pour Donald Trump, il l'avait ouvertement soutenu alors que son épouse Kim Kardashian avait démocrate, mais là, écrire 79 tweets tous plus délirants les uns que les autres en quelques heures, ça reste choquant même pour lui.
Des rumeurs comme quoi il aurait perdu des millions de followers, dont des stars comme Rihanna, Nicki Minaj, Ariana Grande ou encore Justin Bieber sont même apparues, toutes infondées et "fausses" comme l'a assuré The Verge.
"Adidas a laissé Yeezy être Yeezy. Cela ne serait jamais arrivé avec Nike" s'est réjoui le rappeur qui va bientôt sortir deux albums dont un en solo, clashant ainsi la marque à la virgule. "Je n'ai plus de manager. Je ne peux pas être managé" a aussi déclaré, sans aucun lien, la père de North, Saint et Chicago, en mode gros boulard. Et il se prend tellement pour le roi du monde que Kanye West se voit déjà "président" des Etats-Unis.
Et quand l'artiste sera élu, s'il l'est un jour, il veut "changer le nom de l'avion" présidentiel passant de "Air Force One à Yeezy Force One". Le mari de Kim K a même posté une affiche de son visage avec "2024" (date des prochaines élections présidentielles américaines) précisées en-dessous. Ok, referait-il une petite crise comme l'an dernier ?
En plus de son orgueil qui semble le suivre comme son ombre, Kanye West est (encore) parti sur un terrain très glissant : la politique. Il a déclaré sa flamme, platonique on vous rassure, à Donald Trump, le président des USA qui est détesté d'une grande partie des stars et de ses concitoyens.
"Vous n'avez pas à être d'accord avec Trump mais la foule ne peut pas m'empêcher de l'aimer. Nous sommes deux dragons d'énergie. C'est mon frère" a-t-il lâché. Forcément, l'homme républicain a remercié l'interprète de "Fade" pour son soutien. Yeezy a même publié deux photos de sa casquette MAGA (Make America Great Again, le slogan de campagne qu'avait Donald Trump).
Et il est allé jusqu'à clasher Barack Obama, le prédécesseur tant aimé de l'homme d'affaires à la tête des Etats-Unis. Sur quoi ? A propos de la violence toujours présente dans les rues de la ville de l'Illinois qu'il aime tant, au point qu'il a appelé sa fille comme ça : "Obama était dans le bureau ovale pendant huit ans et rien n'a changé à Chicago".
"Ma femme vient de m'appeler et elle veut juste que je mette tout ça au clair pour tout le monde. Je ne suis pas d'accord avec tout ce que fait Trump. Je ne suis pas d'accord à 100% avec quiconque excepté moi-même" a-t-il tout de même précisé à un moment donné, la star de L'incroyable famille Kardashian devant être folle de colère de ce bad buzz.
Pourtant, en public, la mère de famille aux courbes affriolantes soutient son époux coûte que coûte. Avouant ne pas partager les idées politiques de son mari, Kim Kardashian a cependant déploré : "Certains médias essayent de diaboliser mon mari, laissez-moi simplement vous dire ceci... Vos commentaires sur Kanye qui deviendrait erratique et ses tweets perturbants, c'est ça qui est effrayant. Cette rapidité pour dire qu'il a un problème de santé mentale alors qu'il est simplement lui-même".
Soudés comme toujours, les amoureux ne se lâchent pas, même en pleine tempête. La reine du contouring a donc rappelé que son chéri est "un esprit libre". "N'est-ce pas autorisé aux Etats-Unis ?" a-t-elle ajouté, "Parce que certaines de leurs idées sont différentes des vôtres vous devez sortir la carte de la santé mentale ? (...) C'est injuste".
De plus, la star de télé-réalité a indiqué que le père de ses enfants "n'a jamais dit qu'il était d'accord avec sa politique (celle de Trump, ndlr)", parlant simplement de sa personnalité. Très remontée contre la presse, ma demi-soeur de Kylie a aussi expliqué que "la santé mentale n'est pas une blague" et que "les médias doivent arrêter de balancer ça à tout va. Point final".