Koba LaD encore dans la sauce : le rappeur est accusé d'avoir tabassé et séquestré son manager

Les affaires se multiplient pour Koba LaD. Alors qu'il est un habitué des polémiques, comme lorsqu'il avait fait des déclarations ouvertement homophobes sur le réseau social Snapchat qui lui avaient valu des déprogrammations en cascade ou bien qu'il avait pris la fuite après avoir causé un grave accident de la route et qu'il sort de quatre mois de prison suite à une rixe en boîte de nuit pour laquelle il sera jugé en novembre prochain, le rappeur est cette fois accusé d'avoir passé à tabac et séquestré son ancien manager, comme le révèle Le Parisien.

Celui-ci, bien connu des fans de l'artiste puisque régulièrement cité dans ses morceaux (le fameux tube Train de vie) et ses interviews, a déposé une plainte et témoigné auprès des policiers en juillet 2022 avoir été frappé - notamment avec une arme blanche et la crosse d'une arme à feu - par quatre hommes, dont le jeune rappeur originaire d'Évry, qui lui auraient également volé nombre d'objets de valeur et notamment des véhicules particulièrement onéreux et l'auraient obligé à signer un document établissant qu'il n'est plus le manager du rappeur, contractuellement parlant.

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L'incident serait survenu dans la nuit du 18 avril 2022, après un showcase à Lille, dans la maison de l'ancien manager du rappeur, à Vert-Saint-Denis (Seine-et-Marne). Deuspi, qui avait perdu connaissance durant les faits, s'est vu prescrire quinze jours d'incapacité totale de travail et a été visé par des menaces de mort à son encontre et celle de sa famille.

En cause ? Un différend financier. En effet, Koba LaD, comme il l'a déclaré dans plusieurs entretiens auprès de plusieurs médias, reproche à son ancien mentor d'avoir détourné de l'argent - ils ont fondé ensemble le label Grinta Records et étaient associés - tandis que celui-ci estime n'avoir fait que son travail sans arnaquer l'artiste.

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Or, alors qu'il était en prison, Koba LaD se serait révélé un peu trop bavard avec son co-détenu. Alors qu'une enquête était déjà menée par les forces de l'ordre, sa cellule avait été mise sur écoute. "Il a porté plainte deux mois après qu'on lui a cassé la gueule. C'est une poucave, on l'a tapé en avril", aurait-il déclaré. Reste maintenant à voir s'il sera condamné pour ce nouvel écart de conduite. Le parquet de Melun a d'ores et déjà renvoyé Marcel Loutarila, le vrai nom de Koba LaD, ainsi que trois hommes suspectés d'être ses complices, en correctionnelle le 16 octobre prochain suite à cette expédition sanglante.