SODA ayant récemment fait ses adieux aux téléspectateurs sur W9, c'est la série La petite Histoire de France qui a pris sa place à l'antenne pour le plus grand bonheur des téléspectateurs. Il faut dire que cette shortcom faussement historique possède un excellent casting, un concept original et des blagues délirantes.
Mais ce que certains ne savent peut-être pas, c'est que derrière cette nouvelle fiction humoristique se cache un grand nom de la scène, à savoir... Jamel Debbouze. En effet, si le comédien est habituellement devant la caméra, c'est cette fois-ci en tant que créateur et producteur qu'il agit dans l'ombre de la série. Un rôle qu'il affectionne particulièrement, comme il nous l'a confié lors d'une table ronde organisée durant la présentation de cette création.
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Ainsi, interrogé sur ce rôle très spécial, Jamel Debbouze a confié tout heureux : "J'ai vraiment produit dans son ensemble. J'ai choisi la direction artistique, les acteurs... Je ne suis pas un dictateur de la production, mais j'ai un avis (rire). On peut me dire que c'est pas bien, on peut être contre et avoir un argument plus fort que le mien..." Et à en croire le nouveau producteur, l'une de ses plus grandes fiertés réside dans le casting : "François Levantal (Le Comte Philippe Honoré de Roche Saint-Pierre) je l'ai rencontré sur le film Zonzon (1998) et depuis j'y pense, il est exceptionnel. Pour Alban Ivanov (François D'Arc) mon rêve était de le produire depuis des années. Mais il n'a jamais voulu cet enfoiré. C'est un punk. Le personnage qu'il joue est véritablement son ancêtre. Il est plein dans sa tête (rire)".
Mais alors que le casting ressemble exactement à ce qu'il imaginait et que l'univers lui correspond totalement (Jamel Debbouze est un véritable fan d'Histoire), est-ce qu'il a déjà eu envie de rejoindre tout le monde devant la caméra ? "Ah oui, grave. Combien de fois j'ai eu envie de prendre une moustache et d'y aller. Mais la pudeur... Tu ne peux pas arriver et dire 'Poussez-vous, je vais faire du bruit'."
Et pour cause, s'il confie : "L'envie ça suffirait, mais il faudrait que ça soit pour apporter quelque chose" - laissant donc un peu d'espoir à une future apparition, il précise néanmoins avoir peur de casser toute la dynamique mise en place. Résultat, il tempère intelligemment les fantasmes du public en dévoilant : "Si j'arrive juste par envie, je peux niquer l'histoire. Il y a un truc fragile à respecter et je commence à connaître mon métier (de producteur, ndlr). David Salles (Directeur Artistique) c'est le boss. Je peux lui parler dans l'oreille de temps en temps - et parfois je l'agace, j'ai le droit d'aller à la table de régie comme je veux, mais maintenant, venir influer pendant le tournage ça serait vraiment bas. Soit on s'est préparé à ce que j'arrive, soit je peux niquer un peu l'histoire. Et je ne veux pas risquer ça." Le message est passé.