Mike Horn affaibli après son expédition : "Je me sens vidé"

Il y a deux mois, Mike Horn et le norvégien Børge Ousland se sont lancés le défi de traverser le Pôle Nord à skis. Si leur expédition a commencé dans de bonnes conditions, l'explorateur et son acolyte se sont retrouvés en danger au bout de quelques semaines. La fille de Mike Horn a d'ailleurs lancé un appel à l'aide le 22 novembre dernier : "Son moral est au plus bas. Je ne l'ai jamais vu comme ça, dans un état de fatigue physique extrême." Une vingtaine de jours plus tard, l'animateur de Cap Horn sur M6 et Børge Ousland étaient secourus.

Amaigri de quinze kilos, Mike Horn est sain et sauf même s'il ressort avec quelques séquelles de son périple qu'il a terminé, il faut le préciser quand même : "Nous sommes exténués et très fatigués mentalement et physiquement." L'aventurier a une nouvelle fois fait un petit update sur son état depuis son sauvetage : "Bien que mon corps soit à bord du Lance, dans un environnement sûr et sécurisé, mon esprit est toujours sur la glace (...) Je suis dans un état constant et j'essaie de comprendre que tout ça est bientôt terminé et que le retour à la maison est proche", écrit-il sur Instagram en légende d'une photo de lui avec ses blessures.

Mike Horn poursuit : "Je ne dors pas aussi bien que je l'ai fait sur la glace à cause du manque de fatigue, a-t-il écrit. Mais je me sens toujours vidé et j'ai tendance à me promener comme un zombie sans but. Cette expédition nous a tellement pris et même si je guéris rapidement, je sais que cela me prendra du temps pour me retrouver. Borge Ousland et moi avons poussé nos limites bien au-delà de ce que nous pouvions imaginer."

Malgré toutes ces difficultés, l'animateur de The Island et A l'état sauvage ne regrette pas ce challenge en Arctique : "Ce n'est pas encore fini. Nous sommes coincés dans la glace depuis 4 jours maintenant. Espérons que la glace libérera son emprise afin que nous puissions atteindre Pangea pour rentrer à la maison. Ce fut une bataille du début à la fin, mais je ne voudrai pas qu'il en soit autrement."