Brian Dietzen a le coeur bien accroché. Depuis 11 ans, l'acteur incarne le rôle de Jimmy Palmer dans NCIS, un médecin légiste amusant et attachant. Un rôle qu'il prend à coeur comme il l'a confié lors d'une table ronde au 55ème Festival de télévision de Monte Carlo. L'acteur nous a dévoilé qu'il avait même assisté à des autopsies pour coller le plus possible à la réalité.
PureBreak : Qu'aimez-vous le plus chez votre personnage ?
Brian Dietzen : Ce que j'aime beaucoup, c'est sa positivité. Ce n'est pas un garçon qui est du genre à s'inquiéter de ce que les gens pensent de lui et du coup, il dit des choses un peu idiotes. C'est une vision de la vie qui me plaît. Si vous passez votre temps à dire 'J'ai fais si, je suis allé là', ce n'est pas vraiment amusant, c'est quand même mieux qu'il y ait une sorte d'exploration, des découvertes. J'aime le fait que Palmer soit à la fois curieux mais très positif. Dans certaines séries, les enquêteurs sont très sérieux et ce n'est pas le cas de cette équipe. On n'est pas du genre à se prendre au sérieux ce qui permet de s'amuser beaucoup plus.
Au début, vous n'étiez que guest-star dans la série. 11 ans après, vous faites partie du casting principal. C'est quoi votre formule magique ?
Je les ai payé très cher ! (rires) C'est vrai qu'au départ, j'étais venu sur les plateaux pour une journée. J'ai fait des choix pour ce personnage qui étaient très étonnants comme par exemple les lunettes et le bégaiement. Ce sont des choses que je n'aurais peut-être pas faites si j'avais su que ce serait un rôle que j'allais jouer pendant très longtemps. Je me suis dit, 'Je suis là pour un jour, il faut que je fasse quelque chose qui soit bien pour mon CV'. Finalement, ils m'ont dit qu'ils aimaient bien et m'ont dit de revenir la semaine suivante.
Quelle a été la chose la plus difficile pour vous dans la série ?
Rien n'a été vraiment très difficile pour moi. Le plus difficile, c'est peut-être l'emploi du temps. Mark Harmon (Gibbs), Michael Weatherly (Tony) et les autres passent beaucoup de temps sur le plateau car ils enquêtent, ils sont au poste et tout ça. Pour David McCallum (Donald Mallard), Rocky Carroll (Vance), Pauley Perrette (Abby) et moi, c'est un peu moins intense, environ deux ou trois jours de tournage par épisode. Même si on passe parfois 14 ou 16 heures sur le tournage, ce n'est pas autant que les autres acteurs. Ce qui est un peu plus intense, c'est peut-être quand on fait des recherches et qu'on assiste à des autopsies par exemple.
Comment était-ce ?
C'est très beau (rires). C'est vraiment fascinant. Ce sont des gens qui font un métier d'utilité publique. Ce n'est pas une chose que j'aimerais faire mais je leur suis reconnaissant pour leur travail. Ils apportent de la paix aux familles et leur permettent de tourner la page. C'est tout aussi important que le travail des enquêtes car sans l'autopsie, on ne peut pas mettre les pièces du puzzle à la bonne place. Personnellement, je ne pourrais jamais faire ça. Quand on y assiste, c'est difficile. L'odeur reste vraiment dans vos vêtements et il faut vraiment avoir le coeur bien accroché. Faire ça tous les jours, ça me pèserait beaucoup.
Pensez-vous que le départ de Cote de Pablo a eu un impact sur la série ?
Oui évidemment, son départ a influencé l'histoire. Dans cette série, on a construit une famille et si l'un d'entre nous part, ça va effectivement avoir des conséquences. Ce qui est bien avec NCIS, c'est que le départ n'est pas seulement évoqué, on parle aussi des conséquences sur l'histoire, les personnages. Cote de Pablo est une très bonne amie, on se voit souvent, on déjeune ensemble mais je comprends son envie de faire autre chose. Pour la série, ce départ a apporté de nouvelles choses. J'espère que ça va continuer dans la suite. Peut-être qu'à l'avenir, on verra que Tony est toujours affecté par ce départ. C'est comme dans la vie en fait. En même temps, il est vrai que le départ de Ziva n'a pas beaucoup eu de conséquences pour mon personnage car je n'avais pas beaucoup de scènes avec elle.
NCIS est une des séries les plus populaires aux Etats-Unis mais aussi dans le monde. Selon vous pourquoi la série attire-t-elle autant ?
Ce qui sépare notre série des autres séries procédurales, c'est le fait qu'on se concentre plus sur les personnages que sur le crime uniquement. Dans les épisodes, on peut voir comment les meurtres affectent les membres de cette équipe. Les personnages attirent le public, ils sont proches, presque comme une famille et les gens aiment voir cette famille qui travaille ensemble chaque semaine.
Propos recueillis par Aubéry Mallet lors d'une table ronde.
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