
Après les accusations de toxicité dans les coulisses de TPMP, les reproches faits à l'encontre de la mécanique interne de Quotidien et enfin les révélations sur l'attitude d'un (désormais ancien) animateur de Télématin, c'est une autre émission quotidienne qui fait parler d'elle aujourd'hui.
Selon un récent article de L'informé, l'ambiance ne serait pas à la fête dans les coulisses de C à Vous (France 5), alors que des tensions et dysfonctionnements perturberaient les équipes. A titre d'exemple, la récente nomination de Mohamed Bouhafsi, habituel chroniqueur, en tant que directeur chargé des programmes de flux de Troisième oeil (une filiale du groupe Mediawan, producteur de C à vous) aurait fait grincer des dents.
Info ou intox ? C'est justement ce qu'a tenté de savoir France Info en interrogeant le chroniqueur à ce sujet. Mais selon lui, entre la version dépeinte dans la presse et la réalité, il y aurait un monde. Dans un premier temps, il a rappelé que son autre poste (externe à C à Vous) n'avait aucune incidence sur sa place dans la quotidienne. "Je ne suis pas du tout le patron d'Anne-Elisabeth Lemoine. Je suis chroniqueur, a-t-il assuré. Anne-Elisabeth Lemoine est ma patronne et c'est une très bonne patronne".

Puis, alors qu'il était écrit que l'ambiance serait "délétère" une fois les caméras du talk-show coupées, Mohamed Bouhafsi s'est montré surpris par cette description. "Une chose est sûre, c'est que ce n'est pas l'ambiance que je connais" a-t-il soufflé. Refusant de "dialoguer aussi avec les rumeurs", il estime "infondées" les accusations de "malaise" ressenti en coulisses. Il en veut pour preuve une cohésion d'équipe qui, selon lui, serait omniprésente : "Jeudi soir, on était tous en soirée. C'est une rédaction qui est exceptionnelle."
Malgré tout, probablement conscient que ses propos ne suffiraient pas à faire taire les doutes, le chroniqueur/producteur a confessé que le rythme effréné de C à Vous, émission tournée en direct chaque soir de la semaine, de 19h à 21h, pouvait être parfois difficile à assumer. "C'est une quotidienne avec beaucoup d'ambition, de détermination. Ce sont les mêmes équipes depuis cinq ou six ans", a-t-il expliqué.
Or, en plus d'une certaine fatigue logiquement ressentie après des journées à rallonge, Mohamed Bouhafsi sait que la lassitude et la routine peuvent occasionnellement jouer avec le moral des troupes : "On est les premiers, donc c'est parfois très compliqué [à gérer]. C'est parfois très difficile de toujours [maintenir] la même ambition".