La visite du Pape à Rio pour les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) s'annoncent sous haute tension pour l'armée brésilienne. D'un côté, des fidèles un peu trop exaltés, de l'autre un mouvement social qui ne faiblit pas au Brésil.
Depuis son élection le 13 mars dernier, son voyage au Brésil est le premier en dehors d'Italie. Il était donc attendu comme le messie dans ce pays très catholique. L'arrivée du pape François à Rio, lundi 22 juillet, a été quelque peu mouvementée. Une foule hystérique l'attendait, qui bloquait parfois sa voiture afin de le saluer. Mais ce sont les manifestations sociales, qui ont commencé il y a plus d'un mois, qui inquiètent l'armée chargée de la sécurité du Pape et des JMJ. Peu après la réunion du petit rigolo du Vatican avec la présidente Dilma Rousseff, lundi soir, la police a dispersé plusieurs centaines de manifestants à l'aide de gaz lacrymogène. Ils protestaient contre les 53 millions de dollars dépensés pour accueillir le Pape.
D'autres manifestations sont prévues les prochains jours, notamment jeudi soir et vendredi soir lors des cérémonies des JMJ près de la plage. Un engin explosif artisanale a par ailleurs été découvert et neutralisé par la police brésilienne, à proximité d'un sanctuaire catholique de la ville d'Aparecida, où doit se rendre le Pape cette semaine. Suite à ces péripéties, François a décidé de prendre un jour off ce mardi. Peut-être en attendant, pardonnera-t-il les péchés sur Twitter...