Pékin Express 2021 alias Pékin Express, la route des 3 continents, c'est ce mardi 23 mars 2021 sur M6 ! Mais ce que vous ne voyez pas dans les épisodes du jeu présenté par Stéphane Rotenberg, ce sont les coulisses de l'émission. Le Parisien a rencontré deux journalistes qui font partie de l'équipe du programme : Audrey Carlotti et Maya Merahba. Avec les cameramen, elles ont suivi les binômes sur le tournage de cette saison chaotique à cause de la pandémie de coronavirus. Comme il y a 16 candidats, répartis en 8 binômes, ils sont 8 journalistes à partir avec eux pour ne rien louper.
Pour Audrey Carlotti, ça fait déjà 4 saisons de Pékin Express. "On vit l'aventure au même rythme que les candidats" a-t-elle expliqué, "Avec le cameraman, on les suit dans une fourgonnette avec un retour son. C'est comme si j'étais avec eux. Et j'ai parfois des fous rires en les entendant. Comme la saison dernière quand Julie et Denis se sont perdus en Chine".
Quant à Maya Merahba, qui en est à sa deuxième saison de Pékin Express, elle a confié : "On observe tout ce qui leur arrive". "Ça peut aussi nous arriver de rester bloqués trois heures parce que le binôme ne trouve pas de voiture. C'est là où il faut être malin, les laisser vivre, avoir des réactions naturelles..." a-t-elle ajouté.
Eh non, les journalistes et les cameramen de Pékin Express 2021 n'ont pas fait de favoritisme. Pour éviter les copinages et le favoritisme, les journalistes doivent suivre un binôme différent à chaque étape de la compétition. "On ne fait pas la course avec eux. On est témoins de leur parcours, c'est différent" a aussi rappelé Audrey Carlotti. Maya Merahba a aussi déclaré : "J'ai suivi des candidats lors de la finale. Mais ce qui m'importait, c'était que tout se passe bien, que les règles soient respectées. Leur victoire ou non n'était pas la question".
En plus, ils doivent se faire tout petits, silencieux, pour que les candidats ne se sentent pas épiés et soient naturels et spontanés. "Je dois leur faire sentir que je ne suis pas là. Il faut qu'ils se sentent totalement seuls" a expliqué Audrey Carlotti, "Il peut y avoir des affinités, mais ce n'est pas le but".
Les journalistes et les cameramen doivent aussi vérifier que les candidats restent en sécurité. "Avec les cameramen, nous sommes responsables des binômes" a indiqué Maya Merahba. Donc "quand ils arrêtent une voiture, j'ai un assistant local qui prend systématiquement en photo la plaque d'immatriculation". A chaque séance d'auto-stop, les plaques des véhicules pris par les candidats sont donc photographiés pour savoir à qui appartient les voitures et pouvoir les repérer s'ils se perdent. Par contre, "les candidats, eux, doivent s'assurer que le chauffeur a l'air sobre, pas fatigué..." a-t-elle précisé.
Sur le tournage de Pékin Express, les journalistes (tout comme les cameramen) ne dorment pas chez les habitants avec les candidats. Ils partent le soir venu pour aller dormir de leur côté. Mais ils ne sont pas loin, "jamais à plus de 15 ou 20 minutes de route des candidats" a assuré Maya Merahba, en cas de problème avec des habitants qui hébergent les candidats.
"Je me souviens d'un logement au Guatemala où je ne sentais pas du tout les personnes" s'est souvenue Audrey Carlotti, "C'est du bon sens, de l'intuition. Et nous avons un contact à appeler en cas de besoin". D'ailleurs, Maya Merahba a révélé : "Quand ils ont un accord, notre responsable de sécurité vient avec le médecin. Ils font le tour de la maison et donnent ou non leur accord. Puis nous pouvons reprendre. Mais cela peut arriver que les candidats cherchent trois heures une maison, en trouvent une et que nous leur refusions car toutes les règles de sécurité ne sont pas réunies".