A moins d'un miracle, c'est ce vendredi 18 novembre 2022 que France 3 diffusera le dernier épisode de Plus belle la vie au terme d'un prime qui s'annonce exceptionnel. Et justement, c'est ce miracle que des centaines de personnes qui ont oeuvré en coulisses pour donner vie à la fiction quotidienne depuis 2004 tentent aujourd'hui de créer.
D'après les informations de La Marseillaise, 300 comédiens, techniciens, cadres et auteurs ont décidé de s'unir afin de créer une Société Coopérative de Production (Scop). L'objectif ? "Sauver la belle aventure et ses 1 200 emplois" et "répondre à l'appel des fans" qui ne veulent pas voir la série s'arrêter.
"Il est temps, 18 ans après, de renouveler le genre et d'être à nouveau 'À jamais les premiers', pour la deuxième fois", a expliqué le collectif auprès du site, révélant vouloir marquer l'histoire des séries en devenant "la première Scop dans l'audiovisuel". Pour faire simple : tout ce petit monde veut récupérer les droits d'exploitation de PBLV afin de produire de son côté la suite.
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Un joli projet qu'on ne peut que saluer, mais qui est encore loin d'être gagné. "Bien sûr, il est question de gros sous dans ce domaine, a rappelé le collectif. C'est pourquoi nous voulons monter une plateforme dédiée". Oui, vous avez bien lu, là où des chaînes télé et plateforme de streaming pouvaient apparaître comme intéressées par la série il y a quelques mois, la Scop imaginerait plutôt un futur de Plus belle la vie en ligne, un peu à la façon d'une web-série.
De quoi craindre un produit fini moins qualitatif ? Ce n'est évidemment pas l'ambition. Aussi, alors que le producteur Newen serait toujours "l'interlocuteur principal" pour faciliter les garanties, le collectif a également l'intention d'utiliser tous les leviers possibles pour obtenir un maximum de financements. En plus de premiers contacts "encourageants" avec Jean-Marc Coppola aka l'adjoint au maire de Marseille, chargé de la Création, du Patrimoine culturel et du Cinéma qui pourrait aider à la conception d'un site, la Scop a déjà prévu d'aller voir "la Région, concernant les éventuelles aides à la production ainsi que de la Métropole et de l'État".
On ne sait pas si ce projet aboutira vraiment, mais la motivation extrême de ces 300 personnes pourrait peut-être taper dans l'oeil de TF1 ou Netflix et les motiver à agir... A suivre.