Comme le révèle Europe 1, "seuls 26% des élèves sont retournés à l'école" dès le 11 mai, soit le jour de la phase 1 déconfinement. Les 74% restants reprendront les cours qu'en septembre, c'est notamment le cas pour les étudiants à l'université. Cette reprise lointaine leur laisse donc le temps de bien se préparer pour adapter les nouvelles règles sanitaires et permet aussi aux établissement d'établir les meilleures mesures pour respecter les gestes barrières.
Stéphane Crochet, représentant SE-Unsa, explique notamment que "plus de points d'eau" vont devoir être installés dans les universités et autres lieux scolaire : "On a vu, à l'occasion de la crise, qu'on était mal équipés pour répondre aux exigences sanitaires, avec des points d'eau, des lavabos, des sanitaires. Ça fait partie des travaux qu'il faudrait pouvoir dès à présent planifier. La rentrée, c'est maintenant qu'il faut la préparer."
Europe 1 explique aussi que les profs de facs "préparent déjà leurs cours en version numérique" : "Nous prévoyons déjà, d'ici le mois de septembre, d'équiper l'université et d'investir sur tout ce qui concerne la visio et l'informatique, ainsi que les logiciels. L'objectif est de permettre, si jamais le problème se pose encore une fois, d'assurer un enseignement à distance de qualité, par exemple la transmission directe de cours aux étudiant qui ne sont pas présents", annonce le président de l'Université Franche-Comté, Jacques Bahi.
D'ici septembre, la crise sanitaire sera sûrement un peu plus rétablie, mais pour le moment, tout est encore flou. Voilà donc pourquoi les directeurs d'établissement envisagent plusieurs possibilités : "On est bien obligés de préparer cette rentrée, de prévoir différents scénarios, un en présentiel et un autre, plus dégradé, dans lequel on serait obligé de maintenir des distanciations sociales. Clairement, on espère tous qu'elle se fera en présentielle", confie Gilles Roussel, président de la conférence des présidents d'université.