Côté carrière, Selena Gomez s'est fait connaître dans Les Sorciers de Waverly Place sur Disney Channel et a depuis continué l'acting dans des séries comme récemment Only Murders in the Building, mais a aussi tourné dans plusieurs films, dont Un jour de pluie à New York. Elle est aussi devenue productrice, notamment avec 13 Reasons Why. Et l'actrice est aussi toujours chanteuse, Selena Gomez a d'ailleurs sorti son premier EP en espagnol Revelación. La star a même lancé sa propre marque de maquillage, Rare Beauty, et multiplie aussi les engagements.
Malgré ce CV impressionnant, Selena Gomez a appris à lutter contre les complexes, la dépression ou encore sa bipolarité. Interviewée dans le magazine InStyle, elle a notamment parlé des dangers des réseaux sociaux qui lui ont donné des complexes et ont joué sur sa santé mentale : "À un moment donné, Instagram est devenu mon monde entier, et c'était vraiment dangereux". "Au début de mes 20 ans, j'avais l'impression de ne pas être assez jolie. Il y a eu toute une période de ma vie où je pensais avoir besoin de maquillage et où je ne voulais jamais être vue sans" a-t-elle avoué.
Avec le temps, Selena Gomez a pris de l'assurance : "Plus je vieillissais, plus j'évoluais et je réalisais que je devais prendre le contrôle de ce que je ressentais". "Je voulais être capable de me regarder dans le miroir et me sentir en confiance pour être qui je suis" a-t-elle expliqué.
Du coup, pour y arriver, Selena Gomez a décidé de faire un break sur les réseaux sociaux. Une pause qui a été bénéfique : "C'est la meilleure décision que j'ai prise pour ma santé mentale. J'ai créé un système où je n'ai toujours pas mes mots de passe. Et la haine et les comparaisons inutiles ont disparu une fois que j'ai posé mon téléphone. Il y aura des moments où ce sentiment bizarre reviendra, mais maintenant j'ai une bien meilleure relation avec moi-même".
Celle dont la relation passée avec Justin Bieber (désormais marié à Hailey Baldwin) avait été ultra médiatisée a aussi évoqué sa dépression. "J'ai des problèmes de dépression et d'anxiété, et je trouvais difficile d'être moi-même. Je ne voulais rien poster sur les réseaux sociaux parce que je me suis rendue compte que j'étais dans une situation où j'étais extrêmement chanceuse" a-t-elle précisé.
Selena Gomez se sentait mal de poster des choses sur elle sur Insta, alors qu'elle n'allait pas bien et croyait qu'elle n'avait pas le droit d'être mal. "Qu'est-ce que je pouvais bien poster ou dire ?" a-t-elle indiqué, "Puis j'ai eu l'idée d'inviter plusieurs personnes à être sur mon Instagram pour raconter leur histoire". Comme par exemple Jelani Cobb, journaliste et professeur à l'université Columbia ou encore Kimberlé Crenshaw, professeur de droit dans les universités d'UCLA et Columbia.
Désormais réconciliée avec les réseaux sociaux, Selena Gomez veut s'en servir pour faire le bien. Elle espère ainsi "changer l'image de la santé mentale" encore trop méconnue, avec "un programme qui, espérons-le, peut être mis en oeuvre dans les écoles ou un système de ressources qui sont facilement disponibles". La santé mentale, "c'est un sujet qui me passionne et je pense que je continuerai à le faire pour le reste de ma vie. Surtout depuis la pandémie, je connais tellement de personnes qui avaient besoin d'aide mais qui ne savaient pas comment l'obtenir. J'ai de grandes aspirations dans ce domaine et je veux vraiment mettre en place plus d'éducation dans ce domaine".
"Si je ne suis pas dans le meilleur état dans ma tête et que mes amis m'invitent à sortir, je ne sortirai pas" a-t-elle aussi déclaré pour montrer son évolution, "J'aime être là pour mes amis et célébrer tout le monde. Mais je dois m'assurer que je vais bien, vous savez ? Parce que si je ne vais pas bien, je ne peux pas aller bien pour les autres".