MUSIQUE
Sofiane : 3 mois de prison ferme requis contre le rappeur pour deux clips
Publié le 23 janvier 2018 à 13:10
Par Marion Poulle
S'il est habitué aux tournages de clips sans autorisation, Sofiane Zermani, alias Fianso, risque gros cette fois. Accusé d'avoir "entravé la circulation" à deux reprises pour ses vidéos "Toka" et "Pégase", le parquet de Bobigny a requis 3 mois de prison ferme contre le rappeur.
Sofiane : 3 mois de prison ferme requis contre le rappeur Sofiane : 3 mois de prison ferme requis contre le rappeur© Instagram, Fianso
Sofiane : 3 mois de prison ferme requis contre le rappeur
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Sofiane : 3 mois de prison ferme requis contre le rappeur
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Nouvelle polémique dans le monde du rap. Après Jul qui passait une nuit en garde à vue en octobre dernier pour excès de vitesse, conduite sous l'emprise de cannabis et passager armé, c'est au tour de Sofiane, alias "Fianso", de se retrouver devant la justice. Et pour cause, le parquet de Bobigny a requis ce lundi 22 janvier 2018 3 mois de prison ferme à son encontre pour le tournage de ses clips "Toka" et "Pégase", sans autorisation. Le premier a été tourné sur l'autoroute A3 le 6 avril 2017, qui s'est alors retrouvée bloquée, et le second dans la cité des 3.000, à Aulnay-sous-Bois, le 24 avril 2017, où il a réuni une centaine de figurants.

3 mois de prison ferme ?

Le rappeur, dont le vrai nom est Sofiane Zermani, est poursuivi pour entrave à la circulation dans le premier cas, un délit passible de 2 ans de prison et 4.500 euros d'amende. La procureure a finalement requis 4 mois de prison avec sursis pour la première accusation, et 3 mois de prison ferme pour la deuxième. Il faut attendre le 5 février 2018 pour l'annonce du verdict.

Un tournage "improvisé" selon lui. Alors qu'il devait tourner dans une cité de Bobigny, il s'est retrouvé bloqué dans un embouteillage et a eu la "mauvaise inspiration" de demander aux voitures de l'équipe de s'arrêter et de "commander aux cameramen de commencer à tourner". "J'en prends l'entière responsabilité" a-t-il déclaré.

Une version à laquelle la procureure a du mal à croire, plusieurs indices laissant penser que les tournages étaient préparés. D'autant que le rappeur Sofiane est un habitué des clips tournés sans autorisation. En décembre, il avait passé 24 heures en garde à vue après un tournage sauvage à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) de l'"épisode 11" de son tour des cités de France, baptisé #JesuispasséchezSo, .

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