C'est Lebron James - actuel champion de NBA avec les Los Angeles Lakers, qui succédera à Michael Jordan dans le film Space Jam 2 - Une nouvelle ère, attendu cette année au cinéma. Un changement logique (nouvelle génération = nouvelle star), qui ne sera pas la seule évolution à l'écran. Ainsi, cette nouvelle histoire permettra au joueur de basket de parcourir tout l'univers du studio Warner Bros (et non plus seulement celui des Toons), et quelques héros adorés du public auront le droit à un relooking.
Et parmi les personnages concernés, c'est Lola Bunny - la jolie lapine qui rend fou le célèbre Bugs, qui bénéficiera d'un tout nouveau look pour ce nouvel épisode. Au programme ici ? Exit les formes (poitrine, fessier bombé) et le crop top, place désormais à une tenue ample digne des véritables équipements de basket (maillot long, coudière).
Un choix surprenant ? Pas tant que ça. Auprès de EW, Malcolm D. Lee (le réalisateur) a confessé avoir opté pour une telle réinvention afin de corriger une erreur faite en 1996, lors de sa création, "Lola Bunny était vraiment trop sexualisée, un peu à la façon d'une Betty Boop mélangée à Jessica Rabbit" a-t-il ainsi déclaré. Or, il l'a rappelé, "Lola n'était pas politiquement correct. C'est un film pour les enfants, pourquoi devrait-elle porter un crop top ? Ça ne nous semblait pas nécessaire".
Par ailleurs, là où des spectateurs se plaignent déjà d'une telle évolution (il faut croire que certains adultes ont besoin de voir une lapine cartoonesque avec des seins...), Malcolm D. Lee a justifié ce choix par la nécessité d'offrir aux nouvelles générations une héroïne fidèle à son époque, "On est en 2021. C'est important de refléter l'authenticité des personnages féminines fortes".
Puis, le réalisateur n'a pas manqué de remettre en avant le fait que Lola Bunny n'est de toute façon pas une héroïne comme les autres dans le monde des Toons et qu'il n'est donc pas possible de se permettre tout et n'importe quoi avec elle, sous prétexte de l'animation, "Elle est probablement celle qui a le plus de caractéristiques humaines. Elle n'a pas de carotte ou de zozotement/bégaiement exagéré."
"On a retravaillé de nombreuses choses, on s'est assurés qu'elle était capable d'être féminine sans être objectifiée et en lui donnant une vraie voix" a-t-il ensuite conclu avec fierté, "Pour nous, il fallait insister sur ses prouesses athlétiques, ses qualités de meneuse et faire d'elle un personnage à part entière".
Bref, Lola Bunny ne ressemblera pas à sa version de 1996, mais ce sera pour le meilleur.