C'est une véritable bombe qu'a lâché Squeezie ce lundi 6 août 2018 sur Twitter : sans donner de noms, il a dénoncé le comportement de certains youtubeurs qui abuseraient de leur notoriété pour avoir des relations sexuelles avec de jeunes fans. "Les YouTubeurs (y compris ceux qui crient sur tous les toits qu'ils sont féministes) qui profitent de la vulnérabilité psychologique de jeunes abonnées pour obtenir des rapports sexuels on vous voit. La vérité finit toujours par éclater.", a-t-il posté à ses 5 millions d'abonnés.
Un message qui a provoqué de nombreuses réactions. Alors que certains internautes ont demandé à Lucas Hauchard de balancer des noms, il a répondu : "Je ne vais pas porter d'accusations précipitées mais les concernés ne sont pas forcément ceux auxquels vous pensez". Voulant mettre les choses au clair sur ses intentions, il ajoute : "Je voulais dans un premier temps mettre un doigt sur ces pratiques et inciter les concernés à vite arrêter. Traiter ce sujet est complexe et nécessite du temps...".
Ce n'est pas la première fois que le pote de Cyprien Iov balance sur ce sujet. Récemment, il a profité d'une session vidéo sur Twitch pour placer avec ironie : "j'adore ce que tu fais sur Youtube, je suis abonné à ta chaîne, c'est génial ce que tu fais, surtout la fois où tu as contacté des mineurs par message privé pour sortir avec elle".
Suite à ces accusations, le hashtag #BalanceTonYoutubeur a vu le jour, sur le modèle de #BalanceTonPorc, et s'est rapidement placé en Trending Topic sur le réseau social à l'oiseau bleu. Reste à voir jusqu'où les révélations de Squeezie peuvent aller. Si, en France, aucun YouTubeur n'a encore été condamné pour ce genre de pratiques, ça a déjà été le cas aux Etats-Unis. En 2017, le célèbre youtubeur Austin Jones a été arrêté puis condamné pour avoir demandé des photos dénudées ou avoir eu des relations sexuelles avec des mineures.
S'il est important de dénoncer ce genre de pratiques lorsqu'elles sont avérées, il est en revanche indispensable de ne pas accuser une personne sans preuve, au risque de détruire des vies et de pouvoir se retrouver condamné pour diffamation.