Squeezie est le YouTubeur le plus suivi de France avec plus de 18 millions d'abonnés. Alors forcément, chacune de ses vidéos est décryptée presque immédiatement par les internautes et, parfois, il y a des polémiques qui en découlent. Ce fût notamment le cas lors de la publication du tribunal des bannis IRL, et qu'une des participantes a été victime de cyber-harcèlement alors que c'était l'opposé le plus total du but initial du concept. Et rebelotte avec la parution de sa nouvelle vidéo. Dans celle-ci, il est accompagné de Maxime Biaggi et Djilsi, mais là n'est pas le sujet. En gros, durant près de 40 minutes, ils font gagner à des fans de Squeezie la possibilité de voyager à l'étranger et de passer des vacances de rêve. Jusqu'ici tout va bien et je commence même à me demander pourquoi j'ai pas participé.
Japon, Indonésie, Islande, Maldives ou encore États-Unis... Que des trip de ouf, mais qui nécessitent de prendre l'avion. Et c'est bien là que la bât blesse, comme l'a souligné dans un tweet "Bon Pote", un média spécialisé dans les questions environnementales. "Dix-huit millions d'abonnés et Squeezie offre des billets d'avion pour traverser le globe, en pleine urgence climatique. En 2023 c'est plus possible. Pourquoi ne pas offrir des vacances en train, ou autre chose qui n'aggrave pas le réchauffement climatique ?", peut-on lire. Un argument particulièrement pertinent, mais qui n'est pas pour autant infaillible.
Très rapidement, des utilisateurs du réseau social ont souligné la justesse de la réflexion, notamment sur le message envoyé. Mais d'autres ont remis en question le propos, estimant qu'il était quelque peu hors sujet. "Peut-être parce que avec ou sans Squeezie, les avions assurent le vol, même à vide. Ce n'est les personnes en question dans la vidéo qui polluent mais bien les moins de 1% de la population mondiale qui sont responsable de plus de 50% des émissions et pour qui on assure des vols", rétorque l'un d'eux. "Alors oui, urgence climatique, mais stop de blâmer toujours les mêmes. Il a offert des vacances à dix abonnés qui sont pour la plupart jamais partis... Il y a des gens qui prennent l'avion quatre fois par semaine limite... Vraiment ? Il faut blâmer ces dix personnes qui réalisent des petits rêves ?", surenchérit un autre. Reste maintenant à voir ce que répondra le principal intéressé, qui aura au moins eu le mérite de soulever, malgré lui, un débat des plus intéressants.