La publicité envahit les réseaux sociaux... Après Messenger, Facebook s'attaque désormais à Whatsapp, la célèbre messagerie instantanée rachetée en 2014 pour 22 milliards de dollars. Gratuite et sans publicités, l'application devraient bientôt voir débarquer des publicités dans ses statuts, l'équivalent des stories Snapchat et Instagram lancés début 2017. Le but : monétiser l'appli et faire en sorte qu'elle devienne rentable. Une mesure qui ne plait pas aux utilisateurs, qui menacent de quitter l'application pour d'autres sans publicités comme Telegram.
De même pour ses fondateurs, Brian Acton et Jan Koum, qui avaient promis en 2012 que l'appli resterait sans publicité. "Lorsque nous nous sommes assis pour lancer notre propre affaire ensemble il y a trois ans, nous souhaitions faire quelque chose qui ne soit pas une énième manière de distribuer des publicités", expliquaient-ils. Ce n'est pas la première fois qu'ils expriment leur désaccord avec la politique de Facebook et c'est même pour cela qu'ils ont quitté leurs fonctions : "Facebook représente un éventail de pratiques commerciales, principes, éthiques et politiques avec lesquelles je ne suis pas d'accord", a d'ailleurs confié Brian Acton dans une interview récente de Forbes magazine.
Seule consolation : les statuts auxquelles les publicités se cantonneront sont utilisés par "seulement" 450 000 des 1,5 milliard d'utilisateurs. De plus, la mise à jour concerne d'abord les Etats-Unis, avant de s'étendre aux autres pays.