Etre candidat de télé-réalité / influenceur, est-ce réellement une bonne situation ? Oui... et non. Comme pour la carrière d'un sportif ou d'un artiste, il y a d'un côté ceux qui réussissent parfaitement grâce à un savant mélange de talent, d'intelligence et de chance, et il y a les autres, qui profitent uniquement de ce qu'on leur donne et de l'instant présent, sans réellement voir plus loin. Et à en croire les récentes confidences de Vincent Szewczyk aka Vincent Shogun, ce dernier se situe dans la seconde catégorie.
Alors même qu'il a pourtant marqué le monde de la télé-réalité au début des années 2010 dans l'émission Les Ch'tis et à travers sa mythique expression "Shogun Tonight", l'ancien candidat est très loin d'avoir réussi à maintenir son niveau de vie de l'époque, ce qui explique pourquoi il n'est pas parti bronzer à Dubaï comme certains de ses camarades.
"J'ai connu la jet-set, les grands voyages, mais aujourd'hui, je connais la vraie vie, c'est une vie saine, bonne, a-t-il déclaré auprès de BFM. Mes projets, c'est avoir une maison, un mariage". Une évolution positive ? Oui, mais pas totalement voulue. En réalité, comme le rappelle le site, il a été contraint de "repartir de zéro" après un passage d'un mois en prison suite à une arrestation à Amsterdam pour possession de drogues, et après avoir vu les boîtes de production le blacklister.
Un véritable coup dur pour celui qui, pendant longtemps, ne rêvait que de "strass et paillettes" et "du regard des gens", d'autant plus que même après 10 ans de tournage et des soirées en boîtes de nuit rémunérées, il n'avait plus rien en poche à ce moment-là. "Les gens pensent que quand tu fais de la télé, t'es blindé de sous", a soufflé Vincent Shogun, précisant que la plupart des candidats ne pensent qu'à profiter et moins à économiser.
Résultat, boudé par les marques et les productions (il dévoilait encore sa déception l'an passé d'avoir été snobé pour Les Cinquante), et le compte en banque vide, il n'a donc eu d'autre choix que de viser un changement de vie plus sain en se reconvertissant dans la construction. Un nouveau chapitre qu'il vit plutôt bien aujourd'hui, même si cela n'a pas toujours été le cas, estimant "compliqué" de retourner dans le monde normal.
"Tu penses au regard des gens, c'est dur de se dire, 'je suis comme un autre', a-t-il admis. Mais il n'y a pas de sous-métier, tous les gens qui me suivent aujourd'hui sont au courant et j'assume, je montre mes chantiers". Et peu importe si certaines personnes se moquent parfois de lui, comme ce jour où, à la sortie d'un chantier, un passant lui a balancé : "Ah, ça change de la télévision".
Shogun l'a ensuite assuré, il ne regrette en rien son expérience passée, mais il espère que celle-ci permettra à la nouvelle génération d'être plus alerte sur la réalité de ce milieu : "ça fait rêver les jeunes mais ce n'est pas une vie, un métier, il faut avoir beaucoup de chance".