Depuis mai 2022, Michel Bimier fait partie de la bande d'acheteurs d'Affaire conclue sur France 2. L'antiquaire a révélé, via son compte Instagram, avoir été victime d'une violente agression.
Alors qu'il se trouvait à un feu rouge en région parisienne, "une personne un peu louche" a frappé à sa fenêtre. Celle-ci lui a demandé de l'argent. L'acheteur a répondu qu'il n'en avait pas. "Désolé", a-t-il pris soin de dire à son interlocuteur. Selon son récit, il s'est alors vu répliquer : "Encul* de Français...".
S'en est suivie une violente agression. Michel Bimier rapporte s'être fait "taillader le visage avec une lame". "Voilà ce qui peut arriver en région parisienne quand vous ne donnez pas une pièce à une personne un peu louche et quand vous lui dites désolé non...", a-t-il écrit sur le réseau social. Il a accompagné son message d'une photo le montrant avec le visage ensanglanté.
Après avoir incité ses abonnés à "ne jamais descendre leur glace de voiture à un feu rouge", le membre d'Affaire conclue s'est voulu rassurant. "C'est pas trop grave, alors faites attention à vous", a-t-il indiqué. Dans un second message posté ce lundi 4 décembre, il a tenu à les remercier pour leur soutien. "Merci, merci beaucoup, de vos messages qui m'ont touché. Un grand merci à tous !", a-t-il écrit.
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Michel Bimier a donné davantage de précisions sur son agression dans Morandini Live sur CNews. Il a annoncé que celle-ci avait eu lieu le dimanche 26 novembre. "Je me suis arrêté à un feu rouge. Un individu de 20,25 ans me dit : 'T'as de l'argent ?!'. Je lui répond : 'Non, désolé'. Et je n'avais pas fini ma phrase, il me dit 'encul* de Français' et je vois qu'il a quelque chose dans les mains. J'ai le temps de reculer ma tête dans la voiture et de prendre les coups...", a-t-il détaillé.
"Ça veut dire que si vous n'aviez pas reculé votre tête, ça aurait pu être beaucoup plus grave ?", lui a demandé Jean-Marc Morandini. "Oui, oui... Disons que sur le moment, je n'ai pas eu peur. J'étais surpris. Oui, ça aurait pu être beaucoup plus grave. Si j'avais vraiment pris la lame... Mes lunettes m'ont un peu sauvé", a répondu l'antiquaire.
L'animateur a ensuite demandé comment il avait réagi face à l'insulte qui lui avait été proférée. "C'était un maghrébin, je ne vais pas le nier. Qu'il me dise ça pour une pièce... Il avait d'autres idées en tête, ce n'est pas possible ! Si ça avait été une personne âgée, ça aurait été pire je crois...", a confessé l'acheteur qui n'a pas souhaité porté plainte. "Imaginez-vous que je porte plainte et que c'est lui qui porte plainte pour racisme. Ça me mettait dans quel embarras...", a-t-il déploré.