Lancée pour la première fois en juin 2012 sur M6 pour suppléer à Scènes de Ménages l'été, En famille est progressivement entrée dans le coeur du public au point de devenir l'une des séries préférées des téléspectateurs. Et alors que la comédie a déjà survécu au départ de l'un de ses acteurs emblématiques (Tarek Boudali aka Kader est parti après la saison 7), celle-ci pourrait ne jamais avoir de fin.
A l'occasion de la promo de la saison 12 qui débute ce lundi 3 juillet 2023, Jeanne Savary - la géniale interprète de Marjorie Le Kervelec, a confessé auprès de Nice-Matin que personne n'était encore lassé au sein de l'équipe. "On n'a pas fait le tour de la question, il y a toujours l'envie de jouer ensemble, de faire des choses nouvelles avec les réalisateurs, a-t-elle révélé. C'est un grand privilège de pouvoir parler du thème de la famille, d'échanger avec les gens sur leur quotidien d'une façon plutôt ludique."
Si elle s'avoue "à la fois surprise et heureuse" du succès d'En Famille qui ne se dément pas au fil des années, elle arrive néanmoins à le comprendre, "Tout le monde se retrouve dans les problématiques familiales abordées dans la série. Je suis surprise par le succès de la série mais je comprends car la famille, c'est fédérateur."
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Et ce lien avec ce public, elle espère bien le maintenir encore de nombreuses années. A la question, "Comment avez-vous fait évoluer Marjorie, dans une série dont on ne connaît pas la fin ?", l'actrice a dévoilé qu'elle voyait très loin avec la comédie, "Je me projette comme quelqu'un qui pense qu'il va y avoir encore vingt saisons et que l'on va fêter les cinquante ans, comme "Les feux de l'amour".
Une déclaration optimiste, mais qu'elle explique simplement. S'il lui est facile de se projeter aussi loin et qu'il est impossible pour les acteurs de s'ennuyer, c'est tout simplement parce que les créateurs savent non seulement écrire de belles choses, "c'est un privilège d'avoir des gens qui écrivent pour nous", tout en réussissant à renouveler constamment leur intérêt pour cet univers en le bousculant parfaitement.
"Les unitaires de 52 minutes que l'on fait à La Réunion ou en Bretagne nous aèrent la tête. On joue différemment, a-t-elle assuré. Le fait de rajouter des nouveaux personnages permet aussi de relancer des choses. À un moment donné, il a été question d'arrêter la série et puis ça reprend, donc il y a, là aussi, un nouveau souffle."