Si les cheveux courts d'Eve Gilles continuent encore et toujours de faire étrangement parler, notre Miss France 2024 a également droit à de violentes critiques sur son corps. Tout y passe : son poids, sa taille, sa minceur, son manque de formes... Sur les réseaux sociaux principalement, de nombreux internautes ne se gênent pas pour juger l'ex-représentante du Nord-Pas-de-Calais.
Interrogée par le magazine Paris Match, dispo depuis ce jeudi 21 décembre 2023, l'étudiante de seulement 20 ans s'est souvenue des premières attaques arrivées avant même l'élection : "Après la publication des photos en maillot de bain, j'ai reçu énormément de critiques, de 'body shaming'. On m'a trouvée trop mince, avec trop peu de formes, on a dit que j'avais l'air anorexique !".
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Des critiques déplacées et surtout injustes puisque Eve Gilles rappelle qu'on ne choisit pas forcément le corps que l'on a et qu'il ne suffit pas de "travailler" pour le changer et correspondre à des pseudo normes qui n'ont pas lieu d'être. Face à ceux qui l'accusent carrément d'être anorexique, Miss France 2024 prend pourtant la peine de se justifier : "C'est mon métabolisme : je ne fais que manger !". Des propos déjà tenus quelques jours plus tôt dans les colonnes du Parisien : "mon corps, je ne le choisis pas".
Et plutôt que de céder face aux jugements et critiques, Eve Gilles a décidé avec courage de s'accepter : "Si j'avais voulu plus de formes, je serais peut-être passée par la case chirurgie esthétique. Mais je veux montrer que j'assume. Non, je n'ai pas de poitrine mais je n'en suis pas moins féminine".
Le seul changement physique qu'a un peu forcé Eve Gilles concerne sa taille. Trop petite pour pouvoir se présenter au concours Miss France, elle a trouvé une astuce pour grandir de quelques millimètres. Un choix payant qui lui a permis de s'inscrire et de faire oublier LA grande favorite de Miss France 2024, qui a fini loin derrière elle.
Ces critiques sur le physique de la nouvelle Miss France sont remontées jusqu'au président de la République. Invité dans C à Vous, Emmanuel Macron a dénoncé ce harcèlement dont elle est victime : "Honnêtement, c'est fou de penser que des gens puissent avoir des discours de haine parce qu'on a des cheveux courts", ajoutant même "On a quand même des fadas".
Avant le président, Eve Gilles avait déjà réagi à plusieurs reprises à cet acharnement. Dans Quotidien, elle n'avait pas caché son énervement : "Ça me gave !". Mieux, si elle affirmait être consciente de l'existence de tous ces messages pourris, elle avouait ne plus vouloir leur donner d'importance : "Je sais que je reçois énormément de critiques mais je ne les vois pas (...) parce que je crois que je ne sais pas chercher".