Remis le 13 mai dernier, le rapport Lescure sur l'adaptation des politiques culturelles au numérique a sonné le glas de l'Hadopi et de quelques-unes des mesures qui formaient la riposte graduée, redoutée par les pirates. Mais avant de disparaître dans les méandres du web 2.0, la Haute Autorité s'est illustrée en créant "PUR", un label référençant l'offre légale pour les internautes en quête de sites de téléchargement légal.
Malheureusement, le portail est actuellement entaché par le test d'une blogueuse, particulièrement fouillé et repris en masse sur la toile. Dans un long billet détaillé, Klaire décortique les plates-formes qui ont reçu la précieuse marque d'Hadopi. Et son constat final est édifiant : sur les 20 sites passés sous le scalpel de la jeune femme, 16 d'entre eux n'ont pas réussi le contrôle technique.
Paiement ou téléchargement avorté, message d'erreur, interface peu fiable et parfois perte d'argent, les points négatifs s'accumulent. Le label "PUR" compterait dans ses rangs 80% de "mauvais élèves" parmi lesquels des sites comme Europa Films Treasures (lien mort), People for cinema (site de crowdfunding) ou encore Vidéo à Volonté (le fichier téléchargé n'était pas celui souhaité). L'Hadopi est décidément plus "efficace" lorsqu'elle est fait des bourdes.
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