C'est l'affaire du moment dans le monde de la pop music. Reine de la flûte traversière et des danses enflammées, la chanteuse Lizzo n'en finit plus de crouler sous les accusations. Début août, trois de ses anciennes danseuses, Arianna Davis, Crystal Williams et Noelle Rodriguez, annonçaient la poursuivre en justice pour harcèlement sexuel, religieux et racial, gestes "déplacés", remarques discriminantes et grossophobes...
Tout un programme, oui. Et aujourd'hui, 6 nouvelles accusations viennent de s'ajouter au dossier. Pour cause, six nouvelles personnes témoigneraient de faits similaires. Comportement sexuel inapproprié au sein d'un environnement de travail, non-paiement des employés, harcèlement sexuel...
L'avocat Ron Zambrano représente des danseuses témoignant de ces situations qui auraient été vécues durant le tournage de l'émission de télé-réalité Lizzo's Watch Out for the Big Grrrls (à retrouver sur Prime Video). Selon lui, relate PageSix, "certaines des allégations que nous examinons pourraient donner lieu à une action".
Le motif d'accusation principal des six nouvelles accusations qui concernent Lizzo ? "Une atmosphère de travail trop chargée sexuellement", décrit l'avocat. Qui précise cependant "qu'il est encore trop tôt" pour savoir si ces prises de parole se concrétiseront, oui ou non, au tribunal dans les semaines à venir.
"Lorsque Arianna Davis, Crystal Williams et Noelle Rodriguez se sont courageusement exprimées et ont partagé leurs expériences, cela a ouvert la porte à d'autres pour se sentir habilitées à faire de même", détaille Ron Zambrano. Et ces nouvelles accusations semblent concorder avec les précédentes. Effectivement, c'est également un cadre professionnel "chargé sexuellement" qu'avaient pu décrire les trois danseuses.
Selon Arianna Davis, Crystal Williams et Noelle Rodriguez, la chanteuse les aurait effectivement emmenées dans un club du quartier rouge d'Amsterdam avant de les inciter à "toucher des danseuses nues lors d'un spectacle en direct" mais aussi à "manger des bananes dépassant du vagin des interprètes", mettant en péril "l'intégrité physique" de son staff. Des descriptions qui entrent dans le cadre du harcèlement sexuel.
La réalisatrice Sophia Nahil Allison s'était également exprimée à son sujet : "J'ai été témoin durant un voyage en 2019 de son arrogance, de son égocentrisme et de son manque de gentillesse. J'ai vécu une situation merdique avec très peu de soutien. Mon esprit m'a dit de fuir aussi vite que possible !".
Lizzo dément ces faits et l'a affirmé l'espace d'une publication relayée sur ses réseaux sociaux et largement commentée depuis : elle n'est pas "la méchante de l'histoire".