Le procès de John Galliano c'était hier ! Le styliste devait en effet plaider sa cause hier devant la 17ème chambre du tribunal correctionnel de Paris. Poursuivi pour injures raciales, le célèbre couturier de Dior a été mis devant les faits accomplis et n'a pas eu d'autres choix de d'avouer ... Avouer sa descente aux enfers, sa dépendance à l'alcool et aux médocs et surtout son étrange amnésie. En effet, John Galliano dit ne se souvenir de rien, ni de ses insultes antisémites ni de son "I love Hitler" et affirme qu'il n'était pas lui-même ce jour-là. Entre amnésie et schizofrénie, Purefans News by Adobuzz vous dit tout sur la spirale infernale de John Galliano !
Mercredi 22 mai 2011, vêtu d'un costume sombre et d'un foulard à pois blancs, John Galliano apparaît à la barre la 17ème chambre du tribunal correctionnel de Paris. Expression figée, visage visiblement miné par l'alcool, le célèbre créateur de mode répond aux accusations d'une voix tranquille.
Petit rappel des faits : Le 24 février dernier, John Galliano aurait proféré des injures racistes et antisémites envers deux clients d'un bar branché du IIIe arrondissement de Paris. Son "I love Hilter" avait même été enregistré et la vidéo avait circulé sur le net, diffusée par le journal britannique The Sun. Nouvelle polémique, la médiatisation de l'affaire a entraîné une autre personne à porter plainte pour injrues similaires survenue le 8 octobre 2010.
Trois parties civiles contre un accusé. John Galliano devait répondre à ces accusations. Après avoir présenté ses excuses, l'ancien couturier de Dior révèle son addiction à l'alcool, aux somnifères et au valium causée principalement par la pression chez Dior.
"J'avais une triple dépendance: je mélangeais du valium, des somnifères et de l'alcool. Mais depuis les faits, j'ai entrepris une cure pour soigner mon addiction" avoue-t-il.
Mais pire, John Galliano avoue ne pas se souvenir de cette altercation, ni de la précédente. Lui qui se dit contre toutes les formes d'intolérance et de discrimination a la mémoire qui lui fait défaut. "Je n'ai pas de souvenir de ces insultes, ni d'aucune autre" précise-t-il.
Un discours qui change après la diffusion de la vidéo où le voit dire le fameux "J'adore Hitler". Ne pouvant plus nier, John Galliano sort la carte de la maladie.
"Je vois quelqu'un qui a besoin d'aide. C'est la coquille vide de John Galliano. Je ne peux pas répondre pour cet homme que je ne connais pas" déclare-t-il.
Alcoolique, amnésique et désormais schizofréne, John Galliano n'est plus que l'ombre de lui-même. Sous pression il a quand même tenu à s'excuser : "Je veux présenter mes excuses aux victimes et au tribunal sur mon comportement qui a causé autant de tristesse".
Le procureur a demandé une amende au moins égale à 10 000 euros pour les deux dossiers. Une des trois plaignantes n'a réclamé qu'un euros symbolique de dommages et interêts estimant qu'en perdant sa place chez Dior, John Galliano avait assez payé. Le jugement aura lieu le 8 septembre ...