A peine sorti, ce film d'horreur délirant marque déjà l'histoire (et c'est presque politique)

Et si c'était le film d'horreur événement du moment ? Five Nights at Freddy's débarque en salles le 8 novembre et risque bien de vous étonner. Pas simplement car cette adaptation d'une licence vidéoludique - un petit phénomène culte du point & click - mixe mascottes de resto kitsch et horrifique. Non, figurez-vous que cette histoire de nounours animatroniques mettant en péril la vie d'un gardien de nuit dans une ancienne pizzeria (sacré pitch, oui) vient d'écrire l'Histoire.

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Aux Etats-Unis, où le film est sorti le week-end dernier et a déjà engrangé 78 millions de dollars de recettes, Five Night at Freddy's est devenu ni plus ni moins que le plus gros succès de week-end d'ouverture pour un film d'horreur réalisé par une femme - en l'occurrence, la cinéaste Emma Tammi.

Une belle prouesse !

Qu'est-ce qu'un animatronique ? C'est simple. Il s'agit tout bêtement d'une créature robotisée et animée. Entre la marionnette et la mécanique, radiocommandée à distance ou câblée dans les cas les plus manuels, ces animations électroniques old school prennent vie sous les yeux du public. C'est sous la forme de robots animés qu'ont été dirigés les dinosaures de Jurassic Park, les Gremlins du film éponyme, ou encore la poupée Chucky.

Ce long-métrage réalise donc un sacré démarrage. Tant et si bien que son producteur Jason Blum, mogul de Blumhouse Pictures derrière quelques giga succès de la frousse comme l'ultra rentable Paranormal Activity, American Nightmare et Get Out, s'en réjouit ouvertement sur Twitter. Il a bien raison.

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Les productions horrifiques réalisées par des femmes et qui parviennent à bousculer le box office sont plutôt rares. On se souvient par exemple du Candyman de Nia DaCosta en 2021. Ce remake d'un classique avait engendré plus de 77 millions de dollars de recettes pour un budget trois fois moindre - la démonstration d'une certaine rentabilité.

Mais Five Nights at Freddy's détonne clairement, puisqu'il s'est carrément hissé, relève le média international France 24, dans le top 5 des meilleures sorties du genre depuis Ça, dyptique clownesque adapté de Stephen King. Et pour cause : il a déjà largement remboursé son budget de 30 millions de dollars seulement, remportant plus du double en un week-end.

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Quant à la cinéaste new-yorkaise Emma Tammi, elle est surtout connue pour Terre maudite, oeuvre qui avait la singularité de mélanger western et horreur, forces démoniaques et Ouest américain du XVIIIe siècle. Un cocktail de choc. Une pro du grand mix des genres donc, puisqu'à l'unisson Five Nights at Freddy's promet d'associer comédie cartoon et instants de frisson délectables. Comme nos séries d'enfance préférées. Vivement.

Sur YouTube en tout cas, le public américain est déjà en train de devenir fou : "Je viens de regarder Five Nights at Freddy's. Ce film était incroyable, exactement comme je m'y attendais", "Les animatroniques sont superbes et c'est un film vraiment très amusant", "Excitée pour des raisons nostalgiques ; Je n'aurais jamais pensé que nous obtiendrions un film à partir de cette franchise de jeux vidéo", "Merci Blumhouse, c'est incroyable !".