C'est ce mercredi 22 mars que le film Going To Brazil sort au cinéma. Comédie française façon Very Bad Trip, ce long-métrage signé Patrick Mille nous permet de suivre le voyage déjanté de trois amies au Brésil. Invitées au mariage de leur meilleure amie, elles se retrouvent finalement au coeur d'un terrible quiproquos quand elles tuent accidentellement un homme.
Un synopsis prometteur qui a donné naissance à un tournage mémorable pour Alison Wheeler, au casting de ce film en compagnie de Philippine Stindel, Vanessa Guide et Margot Bancilhon. Interrogée par Allociné, la jeune femme s'est en effet livrée sur les délirants coulisses hors-caméras : "C'était exotique pour 4 petites parisiennes qui aiment leur petit confort de se retrouver à Rio comme ça. Ne pas parler la langue... Il n'y en avait pas une de nous qui savait gérer ! Si, Vanessa avait appris 3-4 mots avant pour son rôle, donc elle avait toujours ces quelques mots qui tournaient en boucle."
Mais plus que le barrage de la langue ou l'attaque des moustiques au Brésil "Les moustiques là bas sont deux fois plus féroces qu'ici. Ca fait des boutons énormes et tu as interdiction de te gratter, sinon ça fait une bosse gigantesque", c'est l'ambiance façon colonie de vacances qui n'a pas toujours été simple à assumer. A en croire Alison Wheeler, l'ambiance du film, l'environnement du tournage et la fatigue ont ainsi donné naissance à des situations compliquées devant la caméra : "On est sous tension tout le temps dans le film. Mais quand tous les jours tu joues la tension, ton corps, tes nerfs craquent un peu, pour rien ! Une braguette pas fermée... Tu sais que ce n'est pas drôle, sauf que tu es fatiguée de jouer la tristesse. Tu es jet-laguée, ta famille te manque..."
Une déclaration validée par Vanessa Guide, qui a de son côté ajouté : "A un moment, il y a un boeuf qui passe en plein milieu de la route, ce qui a priori n'est pas très drôle, mais nous ça nous fait rire, car ça nous rappelle le plus gros fou rire du tournage. Patrick a fini par un tout petit peu s'énerver car on ne pouvait plus faire la scène. On devait juste être en plan fixe, balayer du regard de gauche à droite, avec un assistant qui passait en faisant des cornes de boeuf et on en pouvait plus !"