On pouvait s'attendre à un petit twist de dernière minute, mais non, Oliver est bel et bien mort. Une situation décevante ? Cela dépend du point de vue. Après tout, grâce à ça, on a eu le droit à des funérailles très émouvantes (mention spéciale au discours de Diggle) qui ont parfaitement rendu hommage au personnage de Stephen Amell. Surtout, comme l'a dévoilé la dernière scène, Oliver est peut-être parti, mais il est toujours "présent" et apaisé ailleurs. Une fin douce-amère en somme.
Sur ce point, on a énormément de mal à savoir si les scénaristes ont pris la bonne décision. Après nous avoir choqué et ému au fil des années en tuant de nombreux personnages importants de Arrow, les auteurs ont profité du sacrifice d'Oliver et du reset post-Crisis pour finalement faire revenir à la vie quasiment tout le monde. Alors oui, c'était cool de revoir Tommy, Moira, Emiko... mais ça a clairement gâché tout l'impact des saisons précédentes, d'autant plus que la raison avancée pour ces retours était un peu bidon. En effet, si ces proches d'Oliver ont pu revenir à la vie, c'est parce que leurs morts n'auraient, à l'époque, pas vraiment eu d'impact sur la carrière de héros d'Oliver. De quoi, par exemple, expliquer pourquoi son père ou la mère de William n'ont pas eu cette chance. Hum, un peu trop facile.
A noter que les funérailles d'Oliver ont également permis les retours d'énormément de personnages cultes de la série, que ce soit Nyssa al Ghul, Rory, Thea... Et c'était cool.
En parlant de Thea, la soeur d'Oliver a finalement eu le droit à sa happy ending. Oui, après avoir passé de nombreuses années séparées de Roy, les deux se sont finalement retrouvés. Mieux, afin de profiter de cette nouvelle chance, Roy a même été jusqu'à demander la main de Thea, ce qu'elle a accepté. Une surprise ? Pas vraiment. Marc Guggenheim (producteur) a rappelé à TVLine : "Ils se sont mis ensemble et séparés plein de fois durant ces 8 saisons et je me suis dit 'Comment les réunir d'une façon différente des 20 précédentes réconciliations ?' Leur relation devait avancer, ils devaient s'engager durablement l'un pour l'autre". Convaincu ?
Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce grand final a presque plus passé son temps dans le passé que dans le présent. En effet, les créateurs avaient envie de rendre hommage au fameux concept des flashbacks qui a porté la série durant de longues années. Et si c'était parfois frustrant, c'était également cool d'assister à de nouveaux vieux moments, comme cette scène entre Oliver et Diggle ou cette séquence de combat ultra badass qui a permis à Stephen Amell de tout donner une dernière fois. C'était pas utile, mais c'était néanmoins kiffant.
La dernière scène de Diggle a clairement ouvert la porte à un retour du personnage dans sa propre série d'une façon très excitante. Alors qu'il se rendait à Metropolis, un étrange objet est tombé du ciel et a atterri à ses côtés. Le twist ? Celui-ci était extrêmement vert et extrêmement brillant. Autrement dit, la théorie comme quoi Diggle serait destiné à devenir le célèbre Green Lantern semble ENFIN être prête à prendre forme. A ce sujet, David Ramsey a mystérieusement confessé que des réponses seront rapidement apportées. Et quand on sait qu'il apparaîtra bientôt dans The Flash et qu'HBO Max prépare une série centrée sur ce super-héros, chapeautée par Greg Berlanti - l'un des boss du Arrowverse, l'espoir est clairement permis...
Oliver est peut-être mort, mais cela n'a pas empêché les créateurs d'offrir une véritable happy ending au couple Oliver/Felicity. Oui, comme on pouvait s'y attendre depuis la saison 7, l'héroïne incarnée par Emily Bett Rickards - exceptionnellement de retour, a été amenée par le Monitor dans l'afterlife afin d'y retrouver son mari. L'occasion pour eux de s'embrasser, de se remémorer quelques souvenirs et pour nous de comprendre que ces retrouvailles pourraient durer aussi longtemps qu'ils le souhaiteront. Comme l'a bien fait comprendre Oliver, "C'est une longue histoire. Heureusement pour nous, nous avons tout le temps pour que je puisse te la raconter".
Moralité de ce final : la mort c'est pas si triste.