Plus de 6 millions d'internautes ont cliqué sur sa vidéo, et des dizaines de chaînes de tv et de sites internet, Purebreak y compris, ont relayé le message de Chronic 2 Bass au lendemain des attentats de Paris. Dans une vidéo postée sur sa page Facebook, ce père de famille de 35 ans installé à Lyon exprimait sa colère face au terrorisme : "Ca suffit de ses pseudos musulmans de mes couilles qui salissent 2 milliards de musulmans (...) C'est à nous musulmans qui prônons les valeurs de la République, c'est à nous de faire de le ménage, de traquer ces fils de p*tes, d'en référer aux autorités". Un discours cash et cru qui avait touché des millions de personnes.
Pourtant, Chronic 2 Bass est loin d'être un exemple à suivre. Et si ce discours là a mis d'accord beaucoup de monde, les autres propos qu'il tient sont beaucoup moins acceptables. Metronews révèle notamment que dans d'anciens posts de sa page Facebook supprimée (captures à l'appui), Chronic 2 Bass alias Bassem incite à la haine et à la violence envers une danseuse "beurette" jugée "trop hot" et "met à prix la tête" d'une responsable de casting pour que ses "frères parisiens" la retrouvent et lui fassent "manger le sol". Dans une autre vidéo retrouvée par la chaîne Youtube En mode replay (à voir par ici), Chronic 2 Bass s'adresse cette fois aux blacks qu'ils qualifient tous de "fils de p*te" qui "ne servent à rien" sauf les "blacks muslims"...
Des discours racistes, ultra vulgaires et mysogines que Chronic 2 Bass assume. Contacté par Metronews, il confirme "ne regretter en aucun cas ses propos". Et d'ajouter que ses posts ont entraîné c'est vrai "des clashs et des insultes, mais toujours sans violence".