Si certains youtubeurs en ont marre qu'on leur parle salaire, à l'instar de Norman, d'autres tiennent à mettre les choses au clair. C'est le cas d'Aurela Skandaj, jeune youtubeuse d'origine albanaise localisée à Bruxelles. Dans une vidéo intitulée "L'argent sur youtube, mon salaire", elle parle des partenariats et des placements de produits, mais aussi de ce qu'elle gagne via Instagram ou encore Facebook.
Si elle avoue ne pas pouvoir donner son salaire fixe suite à des contrats de confidentialité qu'elle a signé avec plusieurs marques, elle révèle que la monétisation de ses vidéos lui rapporte "entre 200 et 350 euros par mois". "Après ça dépend des vidéos", ajoute-t-elle, en précisant que plus une vidéo fera de vues, plus elle sera monétisée. Elle explique qu'il faut publier beaucoup de vidéos pour pouvoir en vivre. et arriver au même niveau que les youtubeurs les plus riches.
Dans son cas précis, c'est surtout les placements de produits et partenariats - qu'elle a commencé depuis septembre - qui lui permettent de vivre. D'autant que ce sont des agences qui négocient bien souvent pour elle : "généralement, elles négocient beaucoup mieux que moi parce qu'elles ont plus d'expérience".
A ceux qui critiquent le "travail" de youtubeur et qui disent que ça ne vaut pas le salaire perçu, la youtubeuse mode, beauté et lifestyle répond. Elle explique tout d'abord que le matériel coûte cher, ajoutant que faire une vidéo prend du temps, jusqu'à deux heures pour filmer une vidéo face caméra et jusqu'à 4 heures pour une vidéo qui nécessite une mise en scène comme les lookbooks. Et ce n'est pas tout : une vidéo nécessite entre 3 à 7 heures de montage.
"Je fais plus d'heures qu'une personne qui travaille dans un bureau normal", lance-t-elle. Elle finit par souligner le fait que les critiques sont nombreuses sur YouTube et que le succès n'est pas forcément de longue durée...